Cette année, outre les grands sujets habituels que sont la diversification des prestations et l’ouverture à de plus jeunes curistes, les organisateurs avaient choisi de mettre l’accent sur la thématique de l’après-cancer.
De Lacanau à Salies-du-Salat ou de Lectoure à Saint-Jean-de-Luz, une trentaine de centres de thalasso et de sources thermales des pays de l’Adour étaient présents la semaine dernière à la grand-messe parisienne de l’eau et du bien-être, pour moitié venus des Landes et pour un bon tiers de Dax et de Saint-Paul. Des institutionnels comme la Région, le Grand Dax et le cluster Aqui O Thermes ont également fait le déplacement.
Ils seront sans doute un peu moins nombreux pour l’édition lyonnaise de l’événement, qui se tiendra du 8 au 10 février, mais c’était d’abord à Paris qu’il fallait venir prendre la température… de l’eau, ce secteur en ébullition qui cherche à étendre son emprise au-delà du marché des seniors. Et qui pour cela mise depuis plusieurs années sur les mini-cures, les soins préventifs et les prestations « bien-être » adaptées aux personnes encore en activité, voire aux jeunes générations.
Bien sûr, il s’agissait aussi pour les professionnels d’aller au contact de la trentaine de milliers de visiteurs qu’on attendait sur ce salon, afin de mieux cerner leurs aspirations du moment et de « recruter » parmi eux de nouveaux fidèles.
Entre prévention et guérison…
Comme chaque année, ces Thermalies nous avaient réservé un programme de conférences et d’ateliers sur des sujets aussi divers que le traitement du diabète et des rhumatismes, l’ayurvéda, la pleine conscience ou les bienfaits des cures sur l’eczéma. Mais quant au fil rouge de l’événement, l’organisation a cette fois-ci opté pour le sujet des cures post-cancer.
Avec des interventions dépassant pour une bonne part le cadre du thermalisme, sur la reconstruction mammaire, la gestion d’une carrière professionnelle après un cancer, la qualité de vie des anciens malades ou encore le maquillage.
Deux patientes-curistes sont notamment venues apporter leurs témoignages personnels. Une manière de montrer que malgré un marché du bien-être en pleine expansion, le volet médical et curatif reste au centre des préoccupations des professionnels du secteur.
L’autre nouveauté du salon, enfin, c’était ce partenariat avec les « Trucs de Nana » (qui a présenté son programme de coaching « interactif et 100 % féminin ») et l’organisation de séances de Pilates flow et de « fit ballet ». La thématique sportive est donc toujours dans l’air du temps.
Pour les « prolongations » de février, on attend à Lyon les thermes d’Eugénie-les-Bains, de Préchacq, de Lectoure et de Cambo-les-Bains, le Sofitel Miramar de Biarritz, la thalasso Serge Blanco et le groupe Thalazur, qui a un centre à Saint-Jean-de-Luz.
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