Le 21 novembre dernier, lors du Salon des Maires et des Collectivités Locales à Paris, la Gazette des Communes en partenariat avec GMF, a décerné à Gers Solidaire, le prix territorial 2018.
C’est Romain Mazon (ci-contre), directeur de publication de la Gazette, qui a remis le trophée à Gisèle Biémouret, présidente de Gers Solidaire, en présence des membres statutaires fondateurs de cet organisme exemplaire : le Département, la Banque alimentaire, Croix Rouge, Secours Populaire, Secours Catholique, CIAS, UDCCAS, mais aussi Les Restos du cœur, Valoris, les Maisons de solidarité, toutes les associations caritatives et solidaires du département, ainsi que le service du numéro vert social.
Le directeur de Gers Solidaire, René Ortéga, de confirmer que le GIE est prêt à intégrer d’autres structures à caractère social et humanitaire parce que « Gers Solidaire sait innover ».
Retour arrière sur une plateforme innovante…
Gers Solidaire est pilotée par une bureau, composé de Gisèle Biemouret (Conseil départemental) à la présidence, de Pierre Buffo (Banque alimentaire), Marie-Josée Lier (Croix Rouge), Jean-François Cellier (UDCCAS), Patrick Boidard (Secours populaire) et d’Alain Peyronneau (Secours catholique).
Cette énoncée des organismes impliqués suffit à démontrer que l’objectif de ces associations caritatives, ainsi que des centres d’actions sociales, est plus que jamais commun. Le tout sous l’égide du Conseil départemental, représenté ici par sa présidente élue, qui entend regrouper l’ensemble des énergies afin de pourvoir à davantage d’efficacité, et autant de solidarité. Sur Auch, on en avait eu déjà la preuve avec le rachat par le CD du bâtiment du chemin du Baron, qu’occupe partiellement la Banque alimentaire.
Le site s’impose comme le centre stratégique de la solidarité locale, permettant de stocker sur 450 m² les approvisionnements des différents organismes, Secours populaire, Secours catholique, Banque alimentaire et Croix rouge, chacun menant sa propre action par ailleurs.
L’objectif est que, sur 16 chefs-lieux, soient implantés autant de sites d’accueils pour les plus démunis, avec création d’ateliers et le cas échéant d’une épicerie solidaire. Autre initiative, le renforcement de ce qui est appelé la « Croix Rouge sur roues », un camion aménagé permettant d’aller au-devant des personnes isolées au cœur des campagnes gersoises, sur dix communes du Grand Armagnac.
Un dispositif dynamique qui devrait s’avérer davantage efficace, et inédit en France, appelé assurément à être copié ailleurs. Et tant qu’il y a de la pauvreté…
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Article réalisé avec le Journal du Gers et Jean-Bernard Wiorowski
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