Nous en avons déjà parlé, mais l’actualité met les agglomérations sur le devant de la scène. Si l’on en croit les annonces du premier ministre, les intercommunalités vont être appelées à prendre de plus en plus de poids avec la réforme territoriale. La disparition des Conseils généraux pourrait ainsi leur apporter de nouvelles prérogatives.
Les Communautés d’agglomération, comme les Communautés de communes, ont déjà pris de l’embonpoint ces derniers mois avec les regroupements imposés. Peuvent-elles encore grossir sans devenir des monstres ingérables ? Et, auront-elles les moyens de leurs ambitions, au moment où le gouvernement veut leur imposer une cure d’amaigrissement… budgétaire ?
Ces perspectives donnent un relief particulier aux élections qui s’enchaînent en ce moment pour mettre en place les exécutifs de ces intercommunalités. Les nouveaux élus sont, sans aucun doute, face à un mandat historique. Car, de toute manière, des réformes profondes sont inévitables. Les nouveaux élus sont condamnés à faire preuve de beaucoup d’imagination. Ce n’est pas forcément un mal.
Parmi les premières Communautés d’agglomération mises en place :
- Pau Pyrénées, avec l’élection de François Bayrou (voir infos locales)
- Marsan, avec l’élection de Geneviève Darrieusecq (voir infos locales)
- Côte Basque Adour, avec l’élection de Jean-René Etchegaray (voir nos infos de samedi)
François Loustalan
Enfin, tout le monde à l’air d’accord sur la nécessité de réformer le mille feuille territorial. Ouf ! Maintenant, des actes
J’ai bien peur qu’en définitive on multiplie encore les échelons. C’est en tout cas ce qui s’est produit ces dernières années
Je ne crois pas à la suppression des départements. Mais si le projet est vraiment sérieux, pourquoi faire des élections dans un an. Economisons au moins cela (une élection coûte très cher).