Le Gers est le premier département à avoir lancé un budget participatif. Pendant tout ce mois d’octobre, les Gersois voteront pour départager les projets sélectionnés pour cette première édition.
En consacrant 1 million d’euros – soit 3% du budget d’investissement – aux projets que les Gersois ont eux-mêmes imaginés, puis choisis, le Conseil départemental a voulu donner plus de sens et de visibilité aux politiques publiques initiées par le Département, mais aussi mieux associer les citoyens à l’action politique.
Comment est-on passé de 1000 idées déposées à près de 400 projets soumis au vote ? Toutes les idées ne pouvaient être retenues. Certaines ont été fusionnées dans un projet plus vaste (programme de radars pédagogiques, bus solidaire). Certains porteurs d’idées ont été réorientés vers d’autres programmes départementaux plus adaptés. Certaines idées, enfin, n’étaient pas suffisamment abouties, et nécessitaient d’être retravaillées, pour pouvoir être proposées lors de la prochaine édition du BPG.
Quelle est la prochaine étape ? Depuis ce 1er octobre, c’est une campagne électorale d’un genre nouveau qui commence. Les Gersois peuvent consulter les 400 projets mis au vote dans leurs Mairies et sur les marchés, via un guide imprimé qui est également mis en ligne sur le site budgetparticipatif.gers.fr. Jusqu’au 31 octobre, ils peuvent voter, dans ces lieux, pour départager les projets. Chacun peut choisir jusqu’à 6 projets.
L’étape ultime, une fois les projets élus par les citoyens, sera leur réalisation, dans un délai le plus rapide possible.
Ce lundi 1er octobre, tous les porteurs de projets et les maires concernés par ces projets étaient réunis au Dôme de Gascogne. La liste complète des projets mis au vote a été officiellement rendue publique. Des ateliers participatifs, avec des agents du Conseil départemental, permettront aux porteurs de projets d’imaginer leur propre campagne – notamment sur les réseaux sociaux – afin de convaincre les Gersois de les soutenir.
Informations sur le site internet.
Article réalisé avec Jean Pierre Espiau du Journal du Gers
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