Les automobilistes palois se sont habitués à être doublés par des cyclistes d’un nouveau genre : des coursiers, pressés bien sûr, transportant fissa chez vous des repas concoctés par les restaurateurs locaux.
Il s’agit d’un vrai phénomène de société, puisque près d’1 Français sur 10 a déjà utilisé une application pour se faire livrer chez lui un repas. Le premier à avoir fait irruption sur Pau, en mars dernier, est le britannique Deliveroo, leader du segment (150 villes desservies en France, pour 4.000 restaurants et 9.300 livreurs).
Il a été suivi de son concurrent direct, Uber Eats. Deux entreprises œuvrant sur le même créneau : la livraison de repas en provenance de restaurants locaux, en 30 minutes maxi. Plus besoin de vous déplacer, de faire la queue, d’attendre : c’est le coursier qui vous apporte le miam à domicile. Alléchant, non ? Deliveroo annonce ainsi travailler avec, entre autres, Le Mexico, Hélios, You Sushi, Côté Sushi, Speed Burger, Li Mei, Memphis, Lamian Six, Le Couscous royal et le Taj Mahal.
Pour Uber Eats, tout a commencé avec la livraison d’un jus de fruit pressé à froid à Toronto. Aujourd’hui, après seulement deux ans d’existence, l’entreprise filiale des célèbres taxis de remplacement a livré plus de 20 millions de petits-déjeuners, dans 200 villes à travers 30 pays. Et ça marche, puisque par exemple, elle annonce avoir déjà procuré 47 millions de burgers, de quoi remplir près de 1.000 stades de foot.
Présente à Paris (première ville en dehors des Etats-Unis) depuis mars 2016, elle est également active dans 20 villes françaises, dont Lyon, Bordeaux, Marseille, et depuis peu, à Pau.
Une trentaine d’enseignes paloises dont McDonald’s a déjà signé un contrat avec Uber Eats, dont La Brochetterie, Côté Sushi, Le Couscous royal et Speed Burger. On n’en sait pas plus, son site national ne mentionnant pas encore Pau… C’est d’ailleurs l’étonnement quand on examine les nouvelles habitudes alimentaires de nos concitoyens : chez Deliveroo, les commandes de plats hawaïens ont augmenté de 1.330 % en un an, tandis que les plats vietnamiens et indiens se classent en tête…
Pour commander, que ce soit à l’un ou à l’autre, ou au challenger local, Rest’au Dom, qu’il faut soutenir car l’entreprise est 100 % paloise, avec comme restaurants partenaires : La Cantine du Boucher, Aux Délices de Gramont, Le Boga Boga, Le Café du Palais, Le San Marco, etc.
Il suffit de passer votre commande via une application, un geste qui est désormais familier. Et de patienter une trentaine de minutes. Après quoi, que vous souhaiter de mieux qu’un bon appétit ?
Chez deliveroo, Il manque sans cesse des produits à mes commandes, d’habitudes c’est la boisson, le dessert, mais aujourd’hui, pas de riz pour mes brochettes, pas de sauce pour mes Makis, j’appelle leur service client, j’ai une conseillère, qui a du mal à enchainer ces phrases et qui lit son script, me dit on vous livre sous 40 min, pas le temps rdv a l’extérieur, je lui explique, que je vais pas pouvoir manger ce qu’ils m’ont livré puisqu’il n’y a pas de sauce pour les maki et pas de riz pour mes brochette, qu’il récupère ce qu’ils ont livré etc me rembourse, là j’ai un NON on ne peut pas, je demande un responsable, là encore pas de responsable. Je trouve scandaleux d’avoir ce type de méthode et cette irresponsabilité vis à vis des clients.