C’était un secret de Polichinelle, le casino de Mimizan allait plutôt cahin-caha. Carrément caha même.
A tel point que la municipalité avait renoncé depuis cinq ans à exiger son pourcentage sur le produit des jeux, soit une perte sèche d’un million d’euros pour la commune… Le contrat l’unissant au groupe Cogit se terminant en fin d’année, il s’est agi de trouver un repreneur, ayant l’allant pour redonner une belle vitalité au bel endormi.
Et c’est Philippe Ginestet qui a pointé le bout de son nez. Il a été le seul, d’ailleurs. Le fameux fondateur et boss de Gifi (pour GInestet PHIlippe), autodidacte devenu la 107ème fortune française, détenteur de près de 450 magasins, ainsi que de Tati, des labos Mességué et des chaussures Besson.
Le métier de casinotier, il ne le connaît pas mais le marketing et le sens du client n’ont plus aucun secret pour lui. Alors pourquoi pas élargir sa palette ? Le voici donc lancé dans une nouvelle aventure, à la tête d’une filiale créée pour l’occasion, Casigimi, et une première prise, le casino landais, via une délégation de service public, pour une durée de vingt ans.
A nouveau patron nouvel emplacement, puisque la municipalité avait déjà décidé de remplacer l’ancien bâtiment par un tout nouveau tout beau, situé sur la ZAC des Hournails, qu’on ne peut pas louper en entrant dans l’agglomération.
Il sera ouvert au public dès le début de l’année prochaine. Et comme on sait le goût de Ginestet pour l’hôtellerie (il possède le château de Lalande, un 4 étoiles, et un restaurant gastronomique, Le Jasmin 1 étoile au Michelin en 2018), il n’est pas extravagant de penser que par la suite, il pourrait doter la station balnéaire d’un hôtel.
De quoi effectivement donner un coup de boost à Mimizan, perle de la Côte d’Argent, si cher à Coco Chanel et Gabriele d’Annunzio…
Toujours à la pointe d’un marché de niche.
Tout ce qu’entre prend Mr Ginestet est une réussite.
Bravo de croire à une région landaise en plein développement touristique.
Angélique Dumora
ancienne directrice de magasin Gifi
Année 1999-2006
Un hôtel ? Mais pour cela il faut un terrain ? Tiens 4 hectares se libèrent rue du belvédère….
Avec un appel d’offre en bonne et due forme sans aucun doute…..
fini les vacances à l’océan pour les enfants, fini les rires et les souvenirs de colonie… On s’en fout on veut du cash.