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Feuilleton de l’été – Enfin le Tibet, jour 22

Le 15 Août. 2018

Katmandou : Rinpochés, les yeux du Bouddha et Bollywood…

Si la première journée à Katmandou est un peu studieuse, avec la rencontre d’un jeune Rinpoché (réincarnation), le soir l’est nettement moins.


On s’extasie sur le Stupa de Bodhnath dans le quartier tibétain, le plus grand de tout le Népal avec ses 40 mètres de diamètre et une centaine de mètres de circonférence. Beau !

Tout comme le stoupa de Swayambhunath (le Teple au singe) que l’on visitera ces jours-ci, celui de Bodhnath est un immense dôme blanc surmonté des yeux de Bouddha, dessinés à l’indienne. Car Bouddha voit tout, alors ses yeux regardent les quatre points cardinaux, et s’il n’a pas de bouche dessinée, c’est parce que Bouddha ne parle pas. Bien entendu, les tibétains (environ 10.000) exilés ici en ont fait un lieu de… circonvallation et de pèlerinage, mais ils ne sont pas les seuls. On vient de loin visiter le Bouddha de Bodhnath.


La ville est cernée de monastères tibétains, plus d’une cinquantaine. On y médite, on y reçoit des enseignements, on y étudie (c’est là qu’on vient apprendre le tibétain, généralement), on pratique, bref c’est un coin de Tibet, tout comme Dharamsala en Inde où s’est exilé le Dalaï-Lama depuis 1959. C’est d’ailleurs ici que, demain, mais cela non plus, elle ne voulait pas le raconter, ils seraient reçus par l’équivalent du Dalaï-Lama de l’école Nyngma, le grand et merveilleux Kathok Getse Rinpoché, leur conférant un enseignement secret et les recevant avec une grande gentillesse. Elle avait adoré ce maître qui l’impacta énormément.


Mais pour l’instant, place à la fête ! On les accueillit dans un joli restaurant, avec des pétales de roses dans des fontaines, on leur dessina un bindi ou tilak rouge sur le front (rouge = prospérité), les plats (végétariens en priorité, ceux qui veulent de la viande doivent la commander, ah ça fait du bien ce monde à l’envers !) délicieux s’amoncelèrent sur les tables, et le spectacle de danses népalaises put commencer.

Si la Chine avait des parfums de cité impériale dans son art, le Tibet des essences mongoles, le Népal lui, comme dans ses rues, ressemble à l’Inde. Postures de mains, jambes, langage harmonieux du corps, les danses notamment des Tamangs qui vivent dans les contreforts de l’Himalaya ont des côtés très théâtraux. Bollywood n’est jamais loin !


A la fin du spectacle, on vint inviter les membres du groupe à apprendre à danser, cela donna un moment d’une grande liesse et euphorie, même si certaines prestations laissaient un peu à désirer… Bah, l’intention était là…



Diaporama

 

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