« Ma famille est basée à Gan depuis le 18e siècle au minimum et certains se sont même occupés d’un moulin. J’ai retrouvé aussi des traces familiales dans de vielles archives, du côté du Vic-Bilh » souligne Emilie Rances qui insiste sur son attachement à cette terre du Béarn. « D’autant plus que mes grands-parents étaient agriculteurs et éleveurs ».

Emilie Rances n’a pas grandi en Béarn, mais à Bordeaux. « J’ai choisi de faire l’Ecole nationale supérieure en génie des technologies industrielles (Ensgti) à Pau pour son positionnement qui me convenait parfaitement, mais aussi parce que c’était une occasion de revenir chez moi. J’avais besoin de ce retour aux sources ».

La jeune femme a eu, ensuite, l’occasion de travailler sur le bassin de Lacq et dans toute la région, avec la société Sofresid. Des projets complexes, dont la construction d’un pipeline pour le gaz naturel de 20 km, pour Tigf (devenu Teréga). De quoi confirmer son envie de s’investir dans des projets responsables et respectueux de l’environnement.

« Une fois mon diplôme obtenu, j’ai rejoint un réseau international sur Pau et j’ai réactivé la Jeune Chambre économique en Béarn » ajoute Emilie Rances, qui a ensuite suivi son mari, muté à Paris. « En constatant la dégradation de l’environnement en Béarn, je me suis dit qu’il fallait agir, en me souciant des questions d’environnement. Et de le faire par le biais du secteur industriel pour avoir plus d’impact ».

Entrée chez Suez Environnement, Emilie Rances a participé à un projet de dessalement d’eau de mer au Moyen-Orient. Puis, après avoir consolidé son bagage dans les domaines de la gestion et des finances à l’IAE de Paris, l’ingénieur en génie des procédés s’est occupé du programme biogaz pour le Groupe Engie.

Aujourd’hui, directrice d’un “Grand Compte” du secteur de la pharmacie, elle est la personne référente pour coordonner les actions des différents services, percevoir les attentes du client, et donner l’impulsion nécessaire aux projets.

La jeune Béarnaise se réjouit déjà de pouvoir revenir 2 à 3 semaines à Pau, cet été. Elle qui participe aux réunions de l’association La Garbure, recherche toujours dans la capitale quelques bonnes adresses béarnaises. Elle vous conseille notamment l’Auberge Etchegorry dans le 13e arrondissement. En Béarn, son coup de cœur est pour le Castel du Pont d’Oly à Jurançon et le cuisine de Christian Marcoux.

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Une initiative de l’Agence d’attractivité et de Développement Touristiques (AaDT), présidée par Jacques Pédehontaà, du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, présidé par Jean-Jacques Lasserre, et de la Chambre de commerce et d’industrie Pau Béarn, présidée par Didier Laporte.