Entre la ville d’Annecy et le départ réel de la course, Henri IV et l’équipe béarnaise ont pu profiter d’un panorama exceptionnel sur le lac et les sites palafittiques.

Ce lac bordé de superbes plages provoque un sentiment de zénitude tellement l’air pure et la quiétude règnent dans cet endroit majestueux. La Caravane Béarn Pyrénées repart gonflée à bloc ! Tous motivés pour cette première épreuve de montagne de l’édition 2018.

Depuis le lac, les aficionados du Tour agitent drapeaux et bras pour montrer leur engouement à l’égard de cette manifestation sportive. Lors ce parcours de moyenne montagne, notre bon roi Henri harangue toujours autant la foule, alors que l’équipe s’échine à contenter les enfants réclamant des “goodies” et autres souvenirs.

A Thônes, village de charme avec son église baroque, les choses sérieuses commencent, la pente se fait plus rude, et la chaleur plus présente.

Le succès rencontré par les véhicules du Béarn ne faiblit pas au fur et à mesure que la route augmente son pourcentage de pente. Les fans sont agglutinés dans les lacets. A la cantonade, Henri IV en profite pour lancer des invitations aux groupies de la montagne… “Connaissez-vous le Béarn ? il faudra venir découvrir nos belles Pyrénées…”.

Filant en direction du col de la Croix Fry (1ère catégorie à 1477 m) et de La Clusaz, la caravane se balance au gré de la sinusoïdalité de la route, et des fans amassés tout au long de cette dixième étape.

Laissant La Clusaz et son reblochon derrière elle, la caravane enchaîne les cols, le hors-catégorie du plateau des Glières, près de 11%, et des cols de première catégorie de Romme et de la Colombière.

A l’approche de l’arrivée au Grand Bornand, la ferveur et les clameurs des spectateurs grondent et résonnent au passage de la caravane Béarn Pyrénées et du roi de Navarre.

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Photos : AaDT 64

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