Les militants d’EHZ ne font rien comme les autres. D’habitude, les organisateurs de spectacles partent de concepts et les développent sur scène. Ici, après avoir plus ou moins tâtonné, c’est le contraire qui se passe, puisque, dans la meilleure tradition de mai 68, c’est la base qui est consultée, afin de connaître ses goûts et ses désirs.
C’est ainsi que se sont tenues, à Hasparren, Saint-Palais, Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port des réunions publiques, qui ont permis de percevoir les attentes et de mettre en place la formule définitive, l’an prochain.
C’est donc une formule intermédiaire qui est offerte à la fin de ce mois, avec le spectacle Nomada qui sera présenté sur Baigorri le 29 juin (salle Plaza Xoko), sur Bayonne le lendemain et sur Itxassou le Ier juillet. Trois villes différentes pour trois jours d’animations culturelles et de spectacles.
Pour la première soirée, ce sont les jeunes comédiens du lycée Etxepare qui lèveront le torchon, suivis de la compagnie Huts Teatroa, qui se fit connaître dans le coin avec sa pièce Hozkailua (le frigo). Suivra, venue de Renteria, la compagnie de danse (basque) contemporaine Kukai, sur son nouveau show, Gelajauziak, conçu avec le chorégraphe catalan Cesc Gelabert.
À Bayonne, il est prévu qu’EHZ soit présent toute la journée dans les rues du Petit Bayonne et ailleurs, avec spectacles de cirque, de magie, de danse et de musique, en liaison avec les assos de la ville, comme Mami Txula, Patxoki ou Zizpa gaztetexea. Sans oublier, car c’est dans l’ADN d’EHZ, des discussions sur le féminisme, les réfugiés, le Pays basque après la disparition d’ETA, etc. L’atmosphère sera plus légère le soir, au Magnéto, avec le concert du groupe Kolinga, qualifié d’afro-folk. Suivi du chanteur Pelax, de la rockeuse Yassassin et de la rapeuse Casey.
Le dimanche 1er, on se rendra pour finir à Itxassou, pour une journée qualifiée de populaire et familiale, puisqu’on y trouvera des jeux gonflables, un spectacle de cirque avec la compagnie Chicken Street, un autre avec la compagnie Elirale sur Bihotz2, un méchoui au Mur à gauche Atharri, et en soirée au gaztetxe Goxoki, on fredonnera les standards du groupe Itoiz, repris en la circonstance par Foisis Jaunak.
L’ensemble est proposé à prix doux : 10 euros les deux premiers jours, 8 le dimanche, avec un pass à 25 euros pour les trois jours. Mais on a hâte de découvrir la nouvelle formule… dans un an !
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