Lisea, SNCF Réseau, Eurotunnel et High Speed 1 ont signé un accord pour travailler activement sur l’ouverture d’un trajet Bordeaux-Londres, d’ici deux ans.
L’objectif de ces partenaires est clairement d’entrer en concurrence directe avec les compagnies aériennes, comme cela s’est déjà fait, par exemple depuis plusieurs grandes villes, dont Marseille.
De quoi s’interroger sur les violentes critiques contre l’investissement sur les lignes LGV. Finalement, leur avenir n’est peut-être pas si noir qu’on veut bien le dire, pour justifier le retard de la liaison vers Toulouse et l’abandon de celle en direction d’Hendaye.
L’enjeu est d’importance puisque les vols entre le Sud-Ouest (dont Bordeaux et Toulouse) sont très nombreux et représentent environ 1,5 million de passagers chaque année.
Reste à connaître quel pourra être le prix du billet TGV Bordeaux-Londres. Question temps, le train arrivant en ville pourra rivaliser avec l’avion qui atterrit en banlieue.
En attendant, SNCF-Réseau, Eurotunnel, Lisea et HS1 viennent de signer une convention pour lancer une étude de faisabilité sur cette liaison entre les gares de Saint-Pancras à Londres à de Saint-Jean à Bordeaux
Le projet prévoit des trains de grande capacité (jusqu’à 900 places) qui éviteraient Paris, comme le font aujourd’hui les TGV entre Bordeaux et Lille. Dans un premier temps, ils prévoient une liaison hebdomadaire, comme entre Bordeaux et Bruxelles (le samedi).
Cette liaison directe se justifie par la forte demande de trajets entre le Sud-Ouest et la capitale anglaise. Il faut savoir que nous accueillons ici le quart des expatriés britanniques.
Affaire à suivre….