Des investissements initiés en 2017 pour un montant de 500.000 euros et qui se poursuivent, à hauteur de 400.000 euros pour 2018.
Les trois stations hydroélectriques du bassin d’Orthez bénéficient ainsi des budgets nécessaires pour pérenniser la production électrique, mais aussi pour assurer la maintenance, qu’il s’agisse de mécanique, électricité, tableaux de commande et autres rénovations nécessaires.
Ces sites emploient quelque 13 salariés. Et produisent annuellement 54 gigawatt-heure (GWh). Pour être plus explicites, vous rendre compte que cela représente l’équivalent en consommation de 8.100 habitants. Baigts est en tête, suivie de Castétarbe (où en outre, la passe à poissons et la caméra de l’association Migradour génèrent de l’activité, autant qu’une belle synergie entre EDF et les pêcheurs) et Puyoô enfin.
Dans des stations comme celle de Puyoô, le but est aussi de concilier la production d’électricité et la migration des poissons, qu’il s’agisse d’anguilles, de saumons, d’aloses, de lamproies, de truites… Sur cette centrale, des chantiers d’envergure ont été menés comme la construction de passes à poissons, ou encore un système de montaison pour les anguilles. Il s’agit d’une rampe en béton avec des dalles à plots qui créent un effet de rugosité nécessaire pour la reptation des anguilles. Puyoô représente en effet un enjeu stratégique concernant la circulation des poissons migrateurs.
Tous les petits producteurs d’électricité et les meuniers font cela depuis très longtemps il est vrai que les seuils sont beaucoup plus petits et que l’administration est sur leur dos