On l’appelle aussi le CLT, acronyme anglais du bois lamellé croisé. C’est fou tout ce qu’on apprend quand on lit PresseLib’ (et hop, un petit compliment glissé, comme ça, l’air de rien, ça peut pas nuire…).
Tiens, par exemple, savez-vous ce qu’est le « bois lamellé croisé » ? Oui, ben, vous pourrez désormais crâner dans les soirées mondaines, après avoir appris qu’il s’agit d’un matériau de construction, à base de bois of course, qui se présente sous la forme d’un panneau multicouches (entre trois et onze couches de lamelles collées entre elles).
A ne pas confondre avec le bois lamellé collé. Parce qu’ici les lames sont croisées, pardi, comme le nom l’indique. De son petit nom anglais, Cross Laminadet Timber, CLT ou X-Lam, frime quand tu nous tiens, le bois lamellé croisé possède de biens meilleures propriétés mécaniques et une meilleure stabilité dimensionnelle que le bois massif.
Ok, on s’emballe, on s’emballe, mais pourquoi en faire des tonnes sur le CLT ? Car l’ONF ou Office National des Forêts, acteur principal de la Filière Bois, compte lui donner un nouvel essor dans notre département en transformant nos hêtres et sapins en fameux CLT.
Car si le chêne est le chouchou, le hêtre et le sapin sont un peu boudés. Or, le 64 en recèle. Si c’est majoritairement l’épicéa qui est utilisé actuellement dans la fabrication du CLT (prisé dans les nouveaux bâtiments de construction bois), l’ONF réalise une étude de faisabilité pour développer un bois lamellé croisé à base de hêtre et sapin, dont le centre de production serait dans le 64.
Sans parler des emplois que cela pourrait créer, les retombées économiques pour la filière bois dans les Pyrénées-Atlantiques seraient considérables.
Alors, croisons les bois, pardon les doigts…