L’obsolescence programmée. C’est le mot de ce siècle. Celui qui justifie qu’à la première panne, on bazarde la machine à café même pas vieille, l’aspirateur qui dépasse à peine sa date de garantie, et un tas d’objets supposés pratiques mais qui nous rendent dingues, souvent pour un détail, une pièce minime cassée, introuvable, et qui nous oblige à remplacer sans arrêt notre électroménager.

Taratata, heureusement, à Pouillon, François Décla utilise la technologie de l’impression 3D pour fabriquer la pièce défaillante en plastique. Après s’être formé comme docteur à l’Ecole des Mines de Paris, avoir travaillé dans l’aéronautique ou l’industrie pétrolière, l’ingénieur en mécanique et matériaux lance ma-piece.net.

Comment ça marche ? Vous déposez votre pièce défectueuse ou la machine incriminée chez un commerçant partenaire, François la redessine en 3D puis la fabrique dans un matériau adapté à son utilisation. Le plus ? Jusqu’au bout, vous restez maître de la situation en ne validant la commande qu’après réception du devis. Pas de mauvaise surprise au programme, genre une réparation qui coûte plus cher que racheter l’engin entier et neuf.

L’impression 3D utilise une méthode de fabrication dite « additive » : en faisant fondre un filament, elle va construire l’objet, couche après couche, en ajoutant de la matière. Sur le site, vous pourrez découvrir tous les commerçants partenaires, et obtenir tous les renseignements sur la réparation dont vous rêviez, et que François Décla, magicien de l’avenir, promet de réaliser.

Abracadabrantesque, pas vrai ?

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