L’objectif est que l’identité officielle rejoigne l’engouement des consommateurs, et que le Melon de Lectoure serve de vitrine au Gers.
Alors hein, qu’est-ce qu’on dit, maintenant ? Qu’il est de Cavaillon, le melon ? Eh ben non, point du tout, il est de Lectoure, et puis voilà ! La preuve, les 48 (si, si, on a compté) adhérents à la marque déposée à l’INPI en 2016, producteurs.
La zone de production est définie entre Lectoure, Fleurance et Condom. Orphelin d’une identité officielle, pourtant reconnu par les consommateurs, le Melon de Lectoure court désormais derrière son IGP ou Indication Géographique Protégée.
Et à Lectoure, sans prendre le melon, on s’active. La Fête du Melon en août 2017 fut un succès, et tout au long de l’année, ils ont enchaîné Marchés de producteurs, Puces de l’été, ou Marché de Lectoure. Pour la seule année 2017, ce sont 2.5 tonnes de melons qui auront été écoulées.
Pour 2018, encore des tonnes… de melons et d’animations pour continuer de s’imposer comme, au-delà du seul produit, une vitrine du Gers, qui n’en finit pas de cumuler les atouts.
Benjamin Franklin assurait que « Les hommes et les melons sont difficiles à choisir », mais ça, c’est parce qu’il n’était jamais venu à Lectoure. Pour les hommes, en revanche, on ne sait pas trop où il faut aller…