C’est un beau château, dont l’édification se situe aux alentours du Moyen-Age comme le chantait Charles Trenet, et plus certainement au XIVe siècle, ce qui ne nous rajeunit pas.
Les connaisseurs, et les historiens, nous raconteront que c’est là que le maréchal de Biron vit le jour, et qu’il y fut décapité, après avoir conspiré contre Henri IV.
Voilà pour l’historique et arrivons-en à l’époque récente, qui a vu le château accueillir durant l’Occupation un certain nombre de chefs d’œuvre du musée du Louvre, en particulier des antiquités égyptiennes. Et son rachat en 1990 par un Britannique, du nom d’Andrew Harding. Un Anglais, ça s’y connaît en château, allez-vous penser. Eh bien c’est tout le contraire. Car ce distingué British, une fois acquis son petit caprice, s’en est totalement désintéressé.
Résultat : le château, faute d’entretien se délabre à vitesse grand V, et son propriétaire, injoignable, a l’air de s’en ficher comme de l’an 40. Year Fourty, in inglish in the text. La situation est telle qu’un arrêté de péril a même été émis. Face à un tel j’menfoutisme, une association vient de se créer, « pour le développement du village et du château de Saint-Blancard », dirigée par Sandrine Bajon et Patricia Roudeau, comptant déjà 80 membres (cotisation de 5 euros annuels).
Elle réclame soit la réalisation de travaux de sauvegarde, soit carrément la vente du château, via une pétition qui a déjà recueilli 757 signatures.
Si vous êtes attaché à la défense du patrimoine, des vieilles pierres et de notre culture locale, sous savez ce qui vous reste à faire : signer (cliquez ici).
Voire acheter le château, si vous en avez les moyens…