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Je dis ça, je dis rien

Le 10 Déc. 2017

Quoi, ma gueule ?

Les hommages déferlent pour saluer la mémoire de notre Johnny national. Le géant du rock and roll a même éclipsé le décès d’un monstre de la littérature, cette fois, nous citons bien sûr Jean d’Ormesson.


Encore que… Johnny, à sa façon, c’était un poète, un dramaturge, un philosophe. Comment ça, l’émotion nous égare ? Ben allez, top des meilleures citations de Johnny, comme ça, parce qu’on l’aimera toujours, notre Johnny be good french touch.

Clin d’oeil-hommage décalé…

Je n’ai jamais cherché le pourquoi du comment…
Et peut-être qu’il valait mieux ! Parfois, trop réfléchir, ça embrouille… Quoi, ma gueule ?

Je ne suis jamais seul, à moins que je lis.
Ah ben, nous, tout pareil. Hein, Jean d’Ormesson ? T’en dis quoi, de celle-là ? Tu comprends pourquoi tu fais pas le poids ?

Si on n’avait pas perdu une heure et quart, on serait là depuis une heure et quart.
Ce qui nous rappelle une autre distorsion temporelle qui fait le tour des réseaux sociaux au Mexique, signée de Peña Nieto, le président : « On atterrit dans trois minutes. Ah non, moins… Cinq minutes ! » Mais Johnny chantait mieux que Peña Nieto. France, 1 point ; Mexique, ziiiirôoo !

J’ai des goûts très ecclésiastiques
D’où la croix autour du cou, tout s’explique… Attention à cette phrase, ne pas la « placer » à n’importe quel escient. Non, Johnny, escient n’est pas une personne…

Je vis avec moi-même tous les jours.
Eh ben, déjà que vivre avec soi-même, c’est compliqué. Alors, tous les jours, je te dis pas…

Pour faire un couple, il faut être deux.
Ça, c’est osé ! Audacieux, gonflé, innovant, la classe internationale, Johnny !

Pour les actes quotidiens, se réveiller ensemble, manger ensemble, c’est bien. C’est pas abstreignant.
Faut juste pas que ça devienne trop concretgnant (gnan !)

Au Zénith de Saint-Etienne, devant 6000 personnes : « Bonsoir… Clermont-Ferrand ! »
Quoi, c’est pas loin, non ? Presque pareil, en deux mots, si on commence à s’arrêter à des détails géographiques, où va-t-on, tonton ?

Interviewé par Claire Chazal avant la coupe du monde 2002, pour voir s’il connaît les joueurs de l’équipe de France de Foot : « Oui, je connais Zazie, évidemment, je l’adore… »
Nous aussi, surtout quand elle va droit au but !

Ce qui me rend heureux, c’est d’être heureux.
On espère que cette maxime sera toujours la tienne dans l’éternité, Johnny. Tu vas nous manquer. Et pas que pour la blague.

Enfin bon, moi je dis ça, je dis rien.

 

Gracianne Hastoy

 

3 commentaires au sujet de cet article

  1. Qui n’a pas noté, en effet, les fautes de français ou tournures de phrases très hasardeuses de notre Johnny national!!! On lui pardonne dès lors que l’essentiel de son message n’est pas là…du moins, à mon sens. Donc, je trouve un peu facile votre article de ce jour Mme Gracianne Hastoy.
    Par contre , si vous souhaitez enfoncer le clou sur ce sujet, je vous propose de vous pencher sur le problème de la déformation de la langue française qui dénote une méconnaissance généralisée des règles grammaticales et orthographiques de bon nombre de nos concitoyens. Il y a de quoi écrire bon nombre d’articles…
    Bien cordialement

  2. J’ai d’abord était surpris de votre article. Puis, je me suis dit que c’était plutôt une bonne idée. Tout le monde aura compris, comme vous l’écrivez, que c’est quelque part un hommage décalé et qui n’enlève rien à l’émotion que tant de gens ont ressentie.

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