C’est peu après cinq heures ce lundi matin 10 mars qu’un incendie d’origine encore inconnue s’est déclenché dans les étages supérieurs du Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz. Il a fallu attendre 15 heures pour que l’incendie et ses fumerolles soient considérés comme circoncis, et que le dispositif de surveillance de la soixantaine de pompiers engagés sur place soit levé.

Une trentaine de personnes avaient pu, plus tôt dans la matinée, être évacuées des appartements de standing situés en haut de l’édifice Belle-Epoque, sans dommages. Elles ont, pour la plupart, été relogées dans l’hôtel Hélianthal, voisin. Mais hélas, très vite, on déplorait le décès d’une femme âgée de 76 ans, qui s’était asphyxiée dans les fumées épaisses alors qu’elle tentait de quitter le bâtiment en flammes, dans le couloir face à l’ascenseur.

L’hôtel, construit en 1895, dispose de 52 chambres, et d’une trentaine d’appartements de standing, situés dans la partie haute où le feu s’est déclaré aujourd’hui. Une enquête a été ouverte par le Parquet de Bayonne pour déterminer les raisons de ce sinistre.

À noter que le Grand-Hôtel avait déjà subi un incendie au début du XXème siècle obligeant à sa reconstruction totale en 1909. Cette fois, on ignore s’il faudra tout refaire car les dégâts causés par le feu et l’eau sont nombreux, mais en tout cas, la saison est finie et bien finie au Grand-Hôtel qui demeurera fermé de longs mois. Un drame économique largement éclipsé par la douleur du drame humain à déplorer.

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