La première étape de montagne promettait beaucoup. La Planche des Belles Filles a dévoilé ses charmes dévastateurs. Tout le monde n’était pas invité. Seuls les meilleurs avaient leurs chances face à ces « Belles » redoutables.
Chris Froome est déjà en jaune (c’est là que le Britannique avait enlevé sa première victoire d’étape dans le Tour, en 2012). Bardet est placé. La Grande Boucle est lancée.
Et Henry IV dans tout cela ? Toujours et encore des révérences, des acclamations, de petits échanges lorsque le carrosse royal stoppe sa course pour rejoindre l’arrivée de l’étape.
Rien d’étonnant dans cette proximité entre le Béarn et les Vosges pour ceux qui connaissent un haut lieu de Paris, dans le 3e arrondissement, baptisé « Angle de la rue de Béarn et de la place des Vosges ».
La rue de Béarn « a été percée en 1605 lors de la création de la célèbre et magnifique place des Vosges. Elle fut appelée successivement rue du Parc-Royal, rue du Parc-des-Tournelles, rue du Pavillon-du-Roi, puis à partir de 1650, rue de la Chaussée-des-Minimes, et en 1792 rue des Fédérés, puis rue Nationale. Le nom actuel fut donné en 1867 en l’honneur d’Henri IV, fondateur de la place Royale, future Place des Vosges ».
Hier, chacun pu admirer la nature préservée des Vosges et de la Franche-Comté, les forêts de sapins à perte de vue, bordés par des lacs étincelants…
« L’arrivée à la Planche des-belles-filles tint ses promesses : la foulée concentrée sur les 5 derniers kilomètres, avec un fort quota de supporters du local Thibault Pinot, malheureusement semé par le peloton dans les dernières minutes de l’ascension de la station. On a pu assister à un magnifique final sous un soleil de plomb » nous raconte Marie-Laure Mestelan.
Pendant ce temps, les étudiants de l’École supérieure d’arts des Pyrénées se préparent pour un super défi : La pente est peinte ». Sous l’impulsion et l’inspiration de l’écrivain Christian Laborde, ils vont dès ce jeudi réaliser une œuvre unique et inédite sur l’avenue Napoléon-Bonaparte à Pau.
Tous les détails à découvrir dans notre précédent article – c’est ici.
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Rubrique réalisée avec Marie-Laure Mestelan et Nathalie Beau de Loménie