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Ouverture de la pêche

Le 07 Mar. 2014

La saison reprend dans un bassin de l’Adour aux qualités exceptionnelles. Tout d’horizon

Demain sonne la reprise pour les passionnés de pêche dans les rivières pyrénéennes. L’ouverture coïncide avec le retour du beau temps et les pêcheurs veulent y voir un bon signal. Le printemps 2013 avait fortement perturbé la dernière saison, les crues ayant malmené les cours d’eau mettant à mal les frayères, tandis que les forts débits d’eau avaient fragilisé les poissons.

Cet hiver n’a pas été de tout repos pour les rivières et gaves pyrénéens, mais les pêcheurs s’attendent tout de même à voir revenir les truites. Aucune inquiétude au contraire du côté des plans d’eau où les précipitations font parfaitement l’affaire des carnassiers, carpes et autres poissons blancs.

Pyrénées-Atlantiques, Landes, Hautes-Pyrénées, Gers, ce qu’il faut savoir…

Dans les Pyrénées-Atlantiques, plus de 3.000 kilomètres de rivières, torrents et ruisseaux sont classés en 1ere catégorie piscicole. Ces gaves et nives sont essentiellement peuplés de salmonidés susceptibles de satisfaire les amateurs de truites vives et sauvages, les  passionnés de belles farios, voire de truites de mer. Sans oublier la 2ème catégorie où toutes les pratiques de la pêche sportive sont offertes.

Les pêcheurs viennent de toute la France dans ce bassin de l’Adour si bien doté pour tous les types de pêche. Avec les Hautes Pyrénées, les amoureux de la pêche en lac n’ont que l’embarras du choix. 220 lacs de montagne y sont alevinés tous les ans en truite fario et arc en ciel, omble de fontaine, cristivomer et omble chevalier.

Le 65 est tout simplement le département de France avec le plus fort kilométrage de rivières et de lacs. Le département compte plus de 2.500 km de rivières de 1ère catégorie richement peuplées de truites sauvages. Environ 187 km de rivière classé en 2ème catégorie sont abondamment peuplés de poissons blancs et de carnassiers.

PL PECHEIl faut dire que la fédération pratique depuis quelques années un empoissonnement innovant. Chaque rivière a sa souche autochtone : Neste, Adour, Gaves, et bien d’autres. Les lâchers de poissons ont lieu uniquement dans ses cours sauvages, ce qui assure des pêches particulièrement intéressantes.

De leur côté, les Landes constituent l’un des principaux départements français producteurs en terme de salmoniculture. Aux côtés de ces poissons d’élevage on observe, depuis quelques années, sur certains cours d’eau, des embryons de populations de truite farios sauvages ayant trouvé des secteurs favorables en terme de reproduction.

Le Gers n’est pas en reste avec de ses nombreux lacs d’irrigation que les pêcheurs ont su aménager en réserve piscicole. Le plus vaste est le lac de l’Astarac, sur la région de Masseube-Saint-Blancard, avec ses 180 hectares. Suivent le lac de l’Uby à Cazaubon (80 hectares), celui de Montesquiou (74 hectares), de Miélan et de Thoux-Saint-Cricq (70 hectares).

A noter que sur l’ensemble du bassin de l’Adour la pêche est un acteur important du tourisme en témoigne un nombre croissant d’hébergements de tourisme labélisés pêche.

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