Comme chaque mercredi, PresseLib’, en partenariat avec Domolandes, vous présente une société installée sur la technopole de Saint-Geours-de-Maremne. Aujourd’hui, nous vous donnons rendez-vous avec Nicolas Duval Duval et Frédéric Bullot.
« Nous avons créé la société en avril 2015, avec Frédéric Bullot, pour développer une activité dans la rénovation de l’habitat, et particulièrement dans l’isolation. Ainsi, nous avons une technique et un outillage performants pour l’isolation soufflée » précise Nicolas Duval.
Iso Land s’est fait une vraie spécialité avec cette injection de laine de verre pour isoler des bâtiments. « Par exemple, nous sommes en mesure de souffler 800 m2 en une journée » ajoute le jeune Landais.
« C’est une manière efficace d’utiliser les combles perdues dans les bâtiments. Avec un coût raisonnable, cette isolation permet une économie importante. On estime que les combles représentent un tiers des pertes de chaleur dans une maison ».
Nicolas Duval travaillait déjà dans ce métier dans la région parisienne. Il y a un an et demi, il a voulu revenir au pays en lançant cette société avec son associé, qui lui venait de Normandie. « Nous sommes nés à Domolandes, en occupant un bureau dans la pépinière. Aujourd’hui, nous sommes 5 et nous bénéficions d’un espace plus grand avec un atelier ».
La technopole Domolandes a permis à cette jeune entreprise de tisser des liens avec les professionnels du bâtiment. Elle peut ainsi compléter son activité jusqu’à présent tournée vers les particuliers. « Domolandes nous a aussi apporté son image très positive. Le fait d’être installé sur le site de Saint-Geours-de-Maremne rassure nos interlocuteurs et facilite l’instauration d’une relation de confiance avec les architectes et les donneurs d’ordre ».
Un atout important pour Iso Land qui se lance également dans le neuf.
Informations au 05 58 55 59 54
Bonjour
N’y a-t-il donc que de la laine de verre à souffler ?
Nous savons que ce matériau a atteint depuis longtemps ses limites de performance, particulièrement face aux températures d’été. Ce matériau de basse classe devrait être déjà retiré depuis longtemps des opérations d’isolation des bâtiments et particulièrement des habitats.
Son bas-coût est une justification quasi-suffisante de sa médiocrité (excluons ici les risques réels ou supposés pour la santé).
Il reste donc encore des stocks de laine de verre à écouler ?
De plus, son énergie grise est élevée (250 kWh/m3) comparativement à d’autres matériaux biosourcés (laine de bois, par ex. 50kWh/m3). Ce qui est une raison supplémentaire de son exclusion.
Cordialement
Yvan Bareyre
L’Atelier du Bâti ancien
Je suis particulièrement intéressé par cette innovation d’isolation par soufflage qui permet d’améliorer le confort d’une habitation en neutralisant l’humidité et les courants d’air et représente un bon retour sur investissement.