C’est vrai qu’il a fière allure, le château de Lectoure, également dénommé hôpital château des comtes d’Armagnac. Un vrai château-fort à la Jacouille, à la position pratiquement inexpugnable.
Quant à vous raconter son histoire, en particulier sa création, ça va être difficile, car on n’en sait pas grand-chose, sinon qu’il doit remonter à l’époque romane.
Malheureusement et on s’en doute, le temps a fait son œuvre, et l’aspect extérieur laisse, comment dire, un peu à désirer. D’où l’annonce de travaux de sauvegarde, et non pas de reconstruction, qui devraient lui permettre d’affronter vaillamment les siècles à venir.
Et pas une voix n’a manqué.
Lors du dernier conseil municipal, la question a été approuvée à l’unanimité, tant l’urgence prévalait. Pour l’occasion, l’architecte du patrimoine Guillaume Clément avait fait le déplacement pour présenter aux élus l’étude réalisée en collaboration avec l’économiste de la construction Laurent Taillandier.
Il était temps, car l’urgence était évidente : couverture aléatoire, murs incrustés de mauvaises herbes, pierres friables, et descentes des eaux en conduits d’amiante-ciment, ce qui est formellement prohibé, voilà pour l’essentiel.
Tout cela a un coût : 322.732 euros pour la mise à sec et 283.961 pour la maçonnerie et la pierre. Soit (hors taxes) 606.693 euros, qui vont être investis tout au long de l’année 2017. Heureusement pour les finances de la ville, les charpentes et les menuiseries sont solides.
Voilà qui devrait amener bon nombre de nouveaux touristes et curieux sur Lectoure dans les années à venir, un lieu bien plus intéressant à visiter que le petit château, de Cadreils, appartenant aux parents de Julie Gayet, sur Berrac, non loin de là…