L’ANMSM, ou Association nationale des maires des stations de montagne. Parce qu’on ne parle pas de la montagne comme de n’importe quel village de plaine et que les préoccupations sont distinctes. Elle fut créée (sous un autre nom) en 1946.
Et ces derniers jours, c’est à Toulouse qu’une trentaine d’entre eux s’étaient donnés rendez-vous pour parler… des Pyrénées. C’est que la seule (ex) région Midi-Pyrénées représente 10% du tourisme d’hiver et environ 10.000 emplois.
Mais pour survivre, il faut penser à la modernisation des infrastructures. Et à Toulouse, on a vite abouti à la conclusion qu’entre 2015 et 2020, la survie des stations passera par un investissement de quelque 500 millions d’euros, répartis principalement entre les remontées mécaniques, les canons à neige ou l’entretien des pistes. Il faut aussi penser passage au numérique (e-stations et smartstations), développement durable, énergie et véhicules électriques, isolation thermique des bâtiments.
Un effort principal doit être axé sur les canons à neige, car qui dit « pas de neige » dit « pas de tourisme ». Quant aux remontées mécaniques, il faut mieux les intégrer dans le paysage et en faire un atout « environnement ».
L’exemple de Saint-Lary, présenté par Jean-Henri Mir, maire de la station et président de la Confédération pyrénéenne du tourisme, est à suivre. De très près. Avec le remplacement des allers-retours de 10 bus par un téléphérique, pour diminuer l’impact carbone ; ou encore les chantiers d’isolation thermique des bâtiments.
Qu’importe le « flocon » pourvu qu’on ait l’ivresse…