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Vive le mouton AOP Barèges Gavarnie !

Le 20 Déc. 2016

Gérard Bor cherche à mieux faire connaître le fruit d’un mode d’élevage ancestral perpétué par les paysans montagnards

Entre Gérard Bor et le mouton, c’est une histoire de passion. Ah, vous ignorez qui est Gérard Bor ? Dans ce cas, faisons les présentations.


bor1Originaire de Momères, à quelques kilomètres de Tarbes, il se lance dans la cuisine – enfin aux fourneaux, pas en vendant des éléments Vogica – avec un certain succès puisqu’il accéda au poste de secrétaire général de l’Académie culinaire de France (dont le site est uniquement en anglais, honte à elle).

Mais comme nous le disions, la grande passion de Gérard, c’est le mouton. Revenons donc à nos moutons.


bor-mouton-4Mais pas n’importe lequel, hein ! Celui reconnu comme AOP Barèges Gavarnie par la Commission européenne en 2008, celui que le mouvement Slow Food compte parmi ses sentinelles. Celui que l’on trouve au Pays Toy, au cœur des Pyrénées, où des paysans montagnards perpétuent un mode d’élevage ancestral, où la devise clame « U Toy no cragn que Diu, eth pericle, e’ ra lit » (Un Toy ne craint que Dieu, le tonnerre et l’avalanche).


bor4Un Barèges-Gavarnie qui se décline en deux produits bien distincts : le « doublon » tout d’abord, un mâle castré âgé au minimum de 18 mois, d’un poids carcasse minimum de 23 kilos, qui a connu aux moins deux estives, d’où son nom de « doublon ». Il constitue le fleuron de la production. Et la jeune brebis de boucherie, héritage des anciens, âgée de 2 à 6 ans, d’un poids carcasse minimum de 22 kilos, clé de voute de la filière. Des bêtes qui ont pâturé en liberté sur de grands espaces, présentant une chair rouge vif, soutenue, brillante, d’un gras sans excès et d’un blanc franc, agréable au goût.


bor-mouton-2Le faire savoir, le faire connaître, tel est devenu le combat de Gérard Bor. Encore que l’appellation européenne ne lui suffise pas. Lui voit plus loin, et raisonne en termes marketing, en imaginant associer le nom et l’image de Gavarnie, universellement connu grâce au Tour de France, à son mouton. Comme la poule noire est d’Astarac, ou le jambon de Bayonne.

Les enjeux économiques sont faibles, pas plus de 1.000 carcasses par an, de quoi faire du mouton local un must sur les tables des grands restaurateurs et des bonnes maisons où l’on sait vivre. On a connu des combats plus vains, non ?

3 commentaires au sujet de cet article

  1. Souvenir de gerard Bor déguisé en curé au refuge des espugettes audessus de gavarnie et aussi en vacances a la petite auberge vers le cirque de troumousse dans les années 80
    Te souviens tu Cher Gerard
    Famille chabin

  2. Quelle surprise!!!!Nous n’avions pas lu le commentaire lors de la parution de cet article.Nous sommes très heureux de savoir que vous ne nous aviez pas oubliés;,nous
    non plus!! que de bons souvenirs!! Nous voici maintenant depuis fort longtemps à la retraite mais Gérard est toujours plein de projets,il vient de publier un livre
    que vous trouverez sur le site; Nous habitons toujours dans notre petit village et sommes grands parents de 6 petits enfants (18-20-21-23-24- et 27 ans)comme le temps passe et nous aussi;
    Au plaisir de vous lire sur la messagerie.Monique-Gérard

  3. De bons amis à Saugué chez un célèbre conteur-Berger, autour d’une garbure Paysanne façon Gérard Bor, on ne peut oublier …..
    Pour connaître un peu le personnage, aucune surprise de voir les récompenses au plus haut niveau lui être décernées.
    J’ai la plus grande admiration pour tous ceux qui portent un liseré bleu blanc rouge autour du col de leur veste de cuisine. Respect Gérard !!

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