Ce n’est pas parce que l’on est une (ou deux) vedette de la télévision, qu’on est reconnu par tout le monde dans la rue qu’on a pour autant les poches cousues d’or.
Tenez, rien qu’un exemple : les frères Bogdanoff, Igor et Grichka, copropriétaires de l’ancienne demeure des comtes de Preissac, le château d’Esclignac, à Monfort, dans le Gers, en sont réduits à faire appel aux dons et au financement participatif pour restaurer leur bâtisse millénaire…
En fait…
En fait, les jumeaux ne sont que deux des six propriétaires de la demeure, qu’ils connaissent dans les moindres recoins pour y avoir passé leur enfance.
Mais face aux dépenses envisagées pour sa conservation, leur simple quote-part dépasse largement le budget alloué à l’achat d’un F3 boulevard des Pyrénées : rien que pour refaire la toiture du XVe, il faudrait mettre sur la table quatre millions d’euros !
Cela fait des années que Cédric Davant-Lannes, le cousin co-proprio, qui occupe les lieux, se démène pour sauver ce qui peut l’être, réussissant ici à faire travailler des artisans bénévolement, là en s’associant à la campagne « Adopte un château », avec la Fédération Patrimoine – Environnement, là encore en sonnant à la porte des pouvoirs publics, mais rien ne bouge, hormis les tuiles et les fenêtres, selon les caprices du vent… Alors, que faire, hormis un appel au peuple ?
Si vous voulez apporter votre pierre à la réfection de l’édifice, hormis la joie que vous aurez à être envoyé sur Mars en capsule géante en compagnie des savants déjantés les plus connus de la télé, sachez que vous obtiendrez ipso facto le titre de mousquetaire du château et deviendrez membre de l’Ordre des Chevaliers d’Esclignac. Rien que pour ça… !