Comment avez-vous rejoint l’équipe du Tour de France ?
Michel Gélizé – J’ai toujours été plongé dans le milieu du cyclisme. J’ai couru jusqu’en junior avec les clubs d’Artix puis de Lescar. Peu à peu, j’ai commenté des épreuves dans la région, comme les Samedis de Mourenx ou encore les 6 jours de Bordeaux. En 1999, je suis arrivé sur le Tour dans les boutiques officielles, grâce à un job étudiant. J’ai véritablement appris mon métier d’animateur aux côtés de Daniel Mangeas, à partir de 2004. Celui qui a été la voix du Tour pendant 40 ans m’a ouvert la porte des podiums.

C’est un métier qui évolue en permanence…
M. G. – Oui, le dispositif a beaucoup changé. Chaque matin, c’est un véritable show de plus de 3 heures avec des reportages sur grand écran et de nombreuses animations. Il faut s’adapter en permanence. Comme je le fais aussi dans les autres courses que j’anime comme la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège… ou encore le Tour du piémont pyrénéen. Chaque épreuve a ses spécificités.

Votre avis sur la présence du Béarn dans la caravane du Tour ?
M. G. – C’est la bonne surprise. Pour moi bien sûr, comme Palois. Mais aussi, pour toute l’équipe d’organisation. La présence du Béarn dans la caravane est une première qui ne passe pas inaperçue, d’autant plus avec le focus sur Henri IV. Allier ainsi les repères historiques et actuels, avec la montagne et le kayak avec comme ambassadeur Tony Estanguet, c’est une super idée ! Quant au bandana du Béarn, il rencontre un gros succès.

Un coup de cœur béarnais ?
M. G. – Les coteaux du Vic-Bilh. Parce que ma famille est installée à Barinque, mais aussi parce que c’est un territoire magnifique avec des points de vues exceptionnels. En plus, pour les amateurs de cyclisme, on y trouve de superbes cotes avec des pourcentages de plus de 10%.

La sélection de photos depuis la caravane

Journée de repos (bien méritée) en Suisse avant les Alpes…

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