Le Sénat vient de rejeter une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique (OGM) en France, en particulier le maïs TC1507 qui a été autorisé par l’Union Européenne. Le gouvernement est bien décidé à trouver la parade, comme pour l’interdiction du Monsanto 810. Mais, ce fait politique a relancé le débat sur les OGM.
Les professionnels s’inquiètent du retard pris par la France, alors qu’elle était en pointe au niveau mondial dans le secteur de la recherche sur les semences. Ils s’interrogent aussi sur les incohérences du raisonnement. Ainsi, si l’on veut limiter l’usage des pesticides, peut-on se priver totalement des OGM qui apportent une solution ?
Dans ce domaine, comme dans celui de l’exploitation des gaz de schistes, les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont privilégié le principe de précaution, le poussant à l’extrême. Pendant ce temps, la plupart des autres pays avancent dans ces deux domaines réputés stratégiques. Alors, s’il est totalement justifié de prendre des précautions, le risque est grand de tomber dans le principe d’inaction.
François Loustalan
Laissons les consommateurs trancher. S’ils ne veulent pas des OGM, ceux-ci n’auront pas d’avenir. C’est mieux que de toujours légiférer
On a peur de son ombre = paralysie !
Bravo pour ce média très vivant, très intéressant
Et si on avait interdit les hybrides à l’époque, on serait passer à côté de l’or jaune (comme on appelle le maïs). On imagine la perte pour notre région…