« Pour libérer le pays qu’on enchaîne, Prêts au combat pour repousser ses ennemis,
Il faut des gars endurcis à la peine, Chacun pour tous et tous pour un réunis.
Voyez, braves gens, largués sur la plaine, Tombant du ciel et progressant dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la mort, ni la haine… »
Eh bien, ça se voit, non ? Nous chantons… Mal certes, mais nous chantons, et pas n’importe quel chant sinon celui du 1er RHP, Régiment de Hussards Parachutistes de Tarbes.
C’est qu’en fait…
C’est qu’en fait, on avait un peu de mal à comprendre, puisque l’histoire nous racontait que le 5ème escadron du 1er RHP avait été créé en 1793 afin de “répondre à l’élargissement du conflit entre la Première République et les monarchies coalisées”.
Puis qu’il renaissait en 1830 pour être confié au capitaine de Courtois. Bla bla bla, déménagements, tout ça… Qu’il s’était reformé en 1998 sous les ordres du capitaine Armynot du Châtelet, basé à Ger, au quartier Dartencet. Que sa devise, empruntée à Gaston Fébus, marquait son enracinement en terre de Bigorre. Et que c’était devenu un escadron de réserve. Ok.
Mais voilà, tout ça c’était sur le papier, et ce n’est que depuis quelques jours que le 5ème escadron devient une réalité absolue, avec à sa tête le capitaine Jérémy (un ancien du régiment qui s’est absenté quelque temps pour devenir instructeur à l’école militaire de Saint-Cyr) qui dirigera 150 hussards.
Une cérémonie prestigieuse a entériné l’événement, en présence du maire de Tarbes, Gérard Trémège, de la députée Jeanine Dubié et de la préfète (on ne s’y fera jamais) Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. L’occasion aussi de citer cinq hussards en exemple et de leur remettre la médaille de la Défense pour des faits d’arme dans l’opération “Barkhane” au Sahel.
Le colonel Delion a, par ailleurs, rappelé que « si le 1er RHP a un passé glorieux, les plus belles pages de son avenir restent à écrire ». La preuve avec ce nouvel escadron actif.
Rompez…