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La Tinda béarnaise vise les 1.000 adhérents

Le 09 Mar. 2016

La nouvelle monnaie veut redynamiser l’économie d’ici, en incitant à acheter et échanger « local » 

Mine de rien, la Tinda fait son petit bonhomme de chemin. La monnaie béarnaise qui se veut locale et complémentaire comptait en fin d’année 546 adhérents, ce qui l’autorise à afficher ses ambitions pour 2016 : en doubler le nombre, ce qui ne semble pas irréaliste quand on la compare aux autres initiatives régionales, eusko, SoNantes, abeille, etc.

Ce qu’il faut savoir…


tinda2C’est en janvier 2014 que l’initiative est née avec la création de l’association De Main En Main. Au départ, on hésite sur le nom de la future monnaie : 2 mains ou Deux Mains, Biyédou, les Monnayeurs, les Petites mains, et on s’arrête un temps sur la Claque, que l’on abandonne pour son côté père fouettard.

C’est à la Fête du Bois de Lucq de Béarn que le nom est retenu : ce sera la Tinda ! Et le 7 mai dernier peuvent être présentés les billets-coupons Tinda avec leur lancement officiel à l’Alternatiba de Billère.

Depuis, bon nombre de producteurs, commerçants, artisans, professions libérales, artistes, associations, on rejoint le mouvement et acceptent d’être réglés en Tinda.

À ce jour, ils sont déjà 140 et n’ont pas l’air d’avoir trouvé le système compliqué : une Tinda équivaut à 1 euro et lors de l’échange, on obtient des coupons de 1, 2, 5, 10, 20 et 50 Tinda, sécurisés contre la falsification. En revanche, il n’est pas possible de reconvertir les Tinda en euros, le but étant de faire circuler la nouvelle monnaie le plus possible.


tinda3Au fait, quelle est l’utilité d’une monnaie locale, alors que l’euro est devenue la devise commune aux Européens ? Selon ses promoteurs, elle est triple : redynamiser l’économie locale tout d’abord, en incitant à acheter et échanger « local » en s’opposant au principe de spéculation.

Favoriser ensuite une production et une consommation plus respectueuses de la nature et de l’homme, en respectant sa charte, à laquelle doivent se conformer les prestataires, permettant de participer, à cette échelle locale, à la réduction de la dette écologique.

Et enfin de créer ou recréer du lien social, de la confiance, de la solidarité, en relançant et multipliant les contacts et échanges entre voisins d’un quartier ou d’un village, du Béarn.


TINDA246 adhérents ont déjà perçu le message, les 1.000 sont en vue. Bon coratge !

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