Comme nous en avons déjà parlé, les Journées pyrénéennes de la gynécologie, plus connues désormais sous le nom d’Infogyn, fêteront en 2016 leurs 30 ans. Trente années d’un succès grandissant, d’une reconnaissance affirmée, de trois jours où l’on débat, échange, actualise ses connaissances dans les spécialités liées à la santé de la femme et du nouveau-né.
En gros, c’est le rendez-vous devenu incontournable de tout ce que la France connaît de gynécologues, obstétriciens, généralistes, sages-femmes, mais aussi échographistes, pédiatres, anesthésistes.
Ce qu’il faut savoir…
C’était aussi l’occasion de mieux faire connaître Tarbes et les Hautes-Pyrénées, lieu où l’événement se concentrait depuis bientôt 30 ans, donc. Sauf que… Sauf que l’édition 2016 quittera le Parc des expositions tarbais pour filer au Palais Beaumont, à Pau (du 6 au 8 octobre).
Un crève-coeur pour les organisateurs, attachés à la capitale bigourdane et au rayonnement induit par les journées Infogyn. Sans compter l’impact sur l’hôtellerie et la restauration locales, tous les lieux d’hébergement étant pris d’assaut au moment d‘Infogyn, début octobre.
Mais sans Palais des Congrès digne de ce nom, Tarbes n’est plus le lieu parfait pour un tel événement. Insonorisation insuffisante, et autres pichenettes qui comptent, si la qualité des débats n’a jusque-là provoqué que des louanges, les lieux, eux, finissent par décourager les intervenants, et Infogyn paye les pots cassés, d’un point de vue économique. Un risque impossible à prendre sur la durée.
C’est pourquoi, la mort dans l’âme, Infogyn s’exile en terres béarnaises. Ce qui a fait réagir le maire de Tarbes, Gérard Trémège, qui en a profité pour rappeler l’urgence de se doter d’un Palais des Congrès digne de ce nom pour la capitale haut-pyrénéenne. Logique ! Enfin, plus exactement gynéco-logique !