Chacun a appris en classe que notre gave de Pau prend sa source au cirque de Gavarnie, s’alimente au passage des eaux du Bastan et traverse dans les Hautes-Pyrénées, Luz-Saint-Sauveur, Argelès-Gazost et Lourdes, et dans les Pyrénées-Atlantiques Nay, Pau et Orthez.
Désordonné, fougueux, il est le paradis des pêcheurs de truites fario et pourrait bien devenir celui des pratiquants des sports d’eaux vives, moyennant quelques aménagements.
Ce qu’il faut savoir…
C’est vrai qu’il y a de quoi faire, tout au long de ses 193 kilomètres. Les promeneurs ont pris l’habitude, lorsque les eaux sont hautes, de voir débouler des hydrospeed, dévalant le courant avec un flotteur et des palmes, ou en saison calme les canoës, qui permettent de profiter de la beauté naturelle des paysages.
Sans oublier les dernières inventions, type hot-dog et cano-raft, voire le stand-up paddle ; tout au long du parcours du gave, on trouve ainsi des multitudes de tracés s’adaptant à la configuration de la pratique de ces sports d’eau.
Tout cela est déjà bel et beau, mais on peut mieux faire. C’est ce qu’ont estimé les Communautés de communes de Lourdes et du pays de Nay qui entendent profiter de ces sites pour présenter une offre amplifiée aux amateurs – comme aux professionnels – des eaux vives.
Certes, le gave n’est pas partout praticable, mais on peut parvenir à une répartition harmonieuse, entre sites dédiés aux sports et lieux de promenades.
Reste à effectuer une cartographie spécifique, avec comme critère principal la navigabilité du parcours, la faire valider par les acteurs locaux des sports nautiques, et si tout le monde est d’accord, mettre en place les infrastructures nécessaires, voies d’accès, panneautage, sécurité, etc. Et pour les faire vivre, imaginer des événements au fil de l’eau, tant sportifs que ludiques.
On est sans doute au début d’une belle histoire (d’eau), suite au prochain numéro.