La Région a déjà investi le numérique, avec quatre objectifs : 1/ Aménager le territoire aquitain en favorisant l’égal accès de tous aux services, outils et usages numériques. 2/ Soutenir la créativité sociale et la compétitivité des filières traditionnelles et de la filière numérique, en faisant émerger les innovations numériques de demain (appels à projets). 3/ Confirmer le rôle du numérique dans le développement de l’emploi. 4/ Garantir une appropriation durable du numérique dans un écosystème et un territoire équilibré. Avec comme résultat pratique la création l’an dernier de Digital Aquitaine, qui se veut le pôle d’excellence du numérique dans la nouvelle Grande Région.

Ce qui est bien, mais insuffisant pour le Syntec, qui formule de son côté quelques propositions pour faire avancer le chmilblick. Telle que la mise en commun des moyens régionaux, afin de faire s’additionner les compétences. Ou encore la création d’un réseau unique et régional de l’innovation, qui permettrait aux start-up tout comme aux entreprises installées de bénéficier plus rapidement et plus amplement aux financements ou à la dépose de brevets. Et il se permet de briser la pensée unique, en suggérant de ne pas s’arque bouter sur les infrastructures, c’est-à-dire le haut ou le très haut débit, étant donné que l’existant est déjà très performant, au profit de nouveaux services.

Enfin, le Syntec réclame la mise en place d’une commission d’aide au recrutement, afin de détecter les profils porteurs d’avenir. Il faudrait pour cela que les opérateurs classiques, Pôle Emploi, Conseil régional, universités et organismes de formation se coordonnent afin d’acquérir davantage d’efficacité.

Tel est le petit cadeau de Noël du Syntec. On en a déjà reçu de pire !