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Total rassemble autour d’un labo à haute performance

Le 17 Déc. 2015

Recherches aux interfaces pétrole–eau–solide : tout simplement stratégique pour la production d’hydrocarbures

Le sujet est difficile pour tous ceux qui n’ont pas pris chimie en première langue au bac, mais il s’agit d’une nouvelle qui ne passe pas inaperçue dans le milieu scientifique : l’inauguration du laboratoire de recherche commun Total–ESPCI–CNRS–UPMC, sur la physico-chimie des interfaces complexes (PIC).

Mais non, c’est pas compliqué, on vous explique…


TOTAL LABO 5Le but du labo tout d’abord : favoriser la confrontation des idées et des approches, en intégrant les chercheurs de Total et les chercheurs « académiques » dans une même structure, qui accessoirement constituera un vivier pour le recrutement de scientifiques de haut niveau.

Ce laboratoire commun s’inscrit d’ailleurs dans la démarche actuelle d’ouverture de la R&D (recherche et développement) de Total vers le monde académique, par exemple en finançant les travaux de thèse ou de post-doc dans les labos publics français et étrangers. Il est le fruit d’une longue tradition de collaboration entre Total et l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI), qui figure parmi les leaders mondiaux dans le domaine de la « matière molle ».

 


TOTAL LABO 2L’équipe est composée de 25 chercheurs, docteurs, techniciens, qui encadrent des chercheurs post-doctorants, des doctorants et des stagiaires. Ils seront positionnés sur deux sites : les laboratoires du Pôle d’Etudes et de Recherche de Lacq (PERL) et une antenne à l’ESPCI à Paris.

À Lacq, le labo dispose de trois modules, d’une superficie totale de 675 m2, aménagés pour les besoins spécifiques des recherches devant y être menées ; un local dédié à la préparation de micromodèles pour études en microfluidique a même été installé.

 


TOTAL LABOÀ l’ESCPI, on se fixera sur les montages expérimentaux originaux, ainsi que sur les facilités du labo, telles que chromatographies, ellipsométries, tensiométries, microscopie optique, etc. Des moyens de vidéo-communication sécurisés sont en train d’être mis en place pour faciliter les échanges entre les deux pôles du PIC.

Et pour être complet, un mot sur les activités : les thèmes scientifiques retenus concernent les phénomènes physico-chimiques se déroulant aux interfaces pétrole–eau–solide, qui sont à l’origine de nombreux problèmes rencontrés dans la production d’hydrocarbures. C’est pourquoi les avancées de la connaissance fondamentale issues des travaux du PIC permettront de maîtriser ces problématiques décisives pour l’avenir de l’industrie pétrolière et d’optimiser la récupération des hydrocarbures.

Vous voyez, finalement, ce n’était pas très compliqué !

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