Ca s’appelle « Clefe » comme une clef prononcée par une personne maîtrisant mal notre si belle langue. Pour être précis, « Clefe Emeki ».
Et derrière ce terme étrange se cachent une vingtaine de femmes, toutes originaires d’Hendaye, qui ont imaginé aider d’autres femmes à créer ou à développer leur activité économique personnelle, type commerce, artisanat, service, en leur proposant des prêts à taux très préférentiels, correspondant au capital constitué par l’effort d’épargne de ses membres.
Ce qu’il faut savoir…
Et ça marche, le Clefe ! Autrement dit le « Club Local d’Epargne pour les Femmes qui Entreprennent ». Selon un principe fort simple : chacune de ses membres épargne durant au moins un an une somme qui va de 15 à 50 euros par mois.
Après quoi on choisit celles qui pourraient bénéficier d’une aide financière sous forme de micro crédit pour mener à bien leur projet, après avoir étudié la cohérence du projet, et le degré d’implication de la future chef d’entreprise.
Ensuite, il n’y a plus qu’à faire confiance et amorcer la pompe. Le remboursement se fait au fil de l’eau, par petites mensualités, sans traumatisme.
Depuis 2012, le Clefe a apporté son aide à bien des petits commerces qui n’auraient jamais vus le jour sans lui. Tel celui d’Agnès Remoy, qui a pu lancer son salon de coiffure à Saint-Pée-sur-Nivelle, Reaviv, grâce à un prêt de 6.000 euros, l’étiage maximum fixé par les organisatrices.
L’entreprise marche aujourd’hui tellement bien qu’elle a pu monter un site sur Internet, avec un joli slogan : « Vous êtes lumineux », que l’on pourrait tout aussi bien accoler au Clefe.
Intéressée ? Dans ce cas, n’hésitez pas à contacter le Clefe Emeki par courriel à maritxu.zubieta@wanadoo.fr
Profitez-en pour lui rappeler qu’un site Facebook, ça s’entretient, parce que pas d’activité sur la toile depuis juin 2013, ça ne reflète pas le dynamisme de l’association hendayaise. Il est vrai qu’Emeki, cela signifie « doucement », en euskara.