Les nouveaux moulins à vent de l’ère moderne que n’aurait pas renié Don Quichotte, ou les “éoliennes” n’ont plus de secrets pour la société Abo-wind, venue d’Allemagne et installée à Toulouse.
Et il est probable que dans un futur proche, on parle de Don Quixotea, version basque, car à chacun son parc éolien, et le Pays basque ne devrait pas déroger à la règle.
Ce qu’il faut savoir…
Mais évidemment, réglementation oblige, pas à moins de 500 mètres des habitations, pas sur les terrains réservés à l’aviation, à la météo, donc en Euskadi, c’est entre Iholdy et Lantabat que Abo-wind lance ses études de faisabilité pour l’installation d’un parc 5 hélices.
Et cinq éoliennes, ça calme vite les aigreurs des antis quand on apprend qu’elles génèrent de quoi combler les besoins énergétiques de 15.000 personnes par an. Iholdy-Oztibarre tout seul, ce sont à peine 3.700 habitants.
Or, le modèle de Abo-wind, c’est de développer ce qu’ils appellent l’éolien-citoyen, où chacun peut investir dans l’énergie verte. Donc si l’installation basque devrait approcher les 21 millions d’euros d’investissement et que vous avez envie de participer à l’aventure, vous pourrez acheter des parts.
Et si ce n’est pas pour cette fois-ci, rassurez-vous, il y aura d’autres occasions puisqu’un schéma diagnostic établi en 2012 énonce que, pour la seule Aquitaine, 1.655 communes seraient susceptibles d’accueillir un projet éolien.
Sujet venteux, s’il en est… Allez, Cervanteskoa n’a plus qu’à réécrire son Don Quixotea et Sancho Panxoa, sans oublier Rossinantexixika…
Vous avez l’air de vous réjouir de voir un jour des éoliennes sur Hautza ou le Baygoura.
Soit il s’agit d’autres éoliennes que celles qui défigurent déjà de nombreux paysage, soit vous êtes un spécialiste du grand écart.
Je vous avoue ne pas bien comprendre le ton de cet article !
Merci sans moi, nos paysages sont déjà assez agressés par les pylônes des lignes à haute tension.