Dans la pratique, comment ça marche ? Si l’on suit l’exemple de Paris (qui compte 260 bornes), il suffit d’allumer votre ordi portable, votre tablette ou votre smartphone (jusque-là, fastoche) et de sélectionner le réseau.

Ouvrez votre navigateur Internet habituel et tapez n’importe quelle adresse de site web. Vous êtes dès lors redirigé vers le  portail d’accès. Ne reste plus, sur la page d’accueil du service, qu’à remplir le formulaire, en acceptant les conditions générales d’utilisation du service, en cochant la case, et à cliquer sur « Me connecter ». Vous pouvez maintenant surfer librement et envoyer et recevoir vos courriels. Mais attention : ne sera permise que la navigation avec accès http ou https.

Ces bornes Wi-Fi, ou hotspot ne sont pas une invention d’aujourd’hui : la première a été présentée en 1993 à San Francisco. Elles ont une portée de 50 à 80 mètres, avec une vitesse de connexion de 10 Mbit par seconde et par appareil connecté. Et malheureusement, plus on est nombreux à être connecté, moins la puissance est au rendez-vous. Mais comme c’est gratuit, on est prié de ne pas râler.

Pour l’anecdote, à Austin, au Texas, des petits malins avaient employé des SDF comme bornes mobiles, ce qui avait soulevé une very big polémique ; la tentative n’alla pas plus loin.

En France, il n’existe qu’une borne Internet publique pour 10.000 habitants, preuve qu’on est un chouia à la traîne sur le sujet.

Coût de l’opération pour l’Agglo : 160.000 euros. On a déjà vu de l’argent plus mal dépensé !