Déjà, le nom fait rêver. Saint-Pandelon. Romanesque et chevaleresque à souhait. A cinq kilomètres à peine de Dax. On a beau chercher, pas l’ombre d’un Saint-Pandelon dans notre calendrier.
Du coup, on ne sait plus à quel “saint” se vouer. Mais il se murmure qu’une petite déformation a changé Saint-Pantaléon en Saint-Pandelon. Poésie, quand tu nous tiens. Et si l’on y ajoute son Château des Evêques, alors c’est parti pour une intense rêverie.
Ce qu’il faut savoir…
Tout remonte au XIVème siècle, quand l’évêque de Dax fait construire la forteresse pour les évêques de la région. C’est en 1966 que Jacques Subes l’achète, et entreprend d’en restituer l’histoire par une immense restauration.
Son épouse, Françoise Subes, est arrivée ici en amoureuse, tombée en pâmoison devant les camélias qui perçaient à travers les ronces.
Reconnue pour ses talents dans le domaine de l’ornement, Françoise n’en était pas à son coup d’essai dans les demeures historiques d’Aquitaine.
Mais ici, c’est un vrai travail de titan qu’elle a entrepris, en décidant de récupérer les tapisseries d’époque. Avec son mari, ils ont reproduit à l’identique – usant des techniques anciennes de fabrication – les tapisseries du XVIIIème.
Aujourd’hui encore, l’atelier installé dans le château, produit des papiers peints destinés à la restauration de demeures historiques.
Allez-y, en groupe, et ne perdez pas le fil…
je vis aujourd’hui à Montréal (Québec) mais j’ai connu le château dès son achat par Jacques et Fraçoise Subes,alors que j’étais dans mon 1er poste d’enseignante à Pouillon …Tout de suite,je me suis liée d’amitié avec le couple et, bien que vite partie au Québec, j’ai suivi toute l’évolution et la restauration magnifique des lieux. Ce fut un bonheur pour moi d’y séjourner lors de mes retours en France,toujours dans la chambre jaune et grise que je préférais…C’était un hâvre de beauté , d’amitié et d’art ou je me ressourçais à chacun de mes passages , bavardant avec mes hôtes…grâce à eux, ma vie a été éclairée par l’Art et j’ai passé ma dernière journée avec Françoise il y a 3 ans,heureuse de nos bavardages autour d’un bon repas. Le château va-t-il survivre à son départ ?…j’espère qu’il trouvera d’autres amoureux du passé capables de lui redonner vie et lustre, avec autant de goût et d’érudition que mes amis Subes qui vivent toujours dans mon esprit et mon coeur…Françoise me manque…elle est tissée dans ma vie comme sa demeure…
Bonjour,
Je suis Clément Rizet, neveu de Françoise et Jacques, fils de Jean et Denise Rizet.
Votre message, très émouvant pour moi, me ravit. (je l’ai signalé par erreur sur le site)
Je suis tombé par hasard sur ce site en cherchant des références sur mon oncle…
Merci à vous de ce très beau témoignage.
Bien à vous, sincèrement.
Clément Rizet.