Air Quality Process, vous connaissez ? C’est pourtant une belle histoire. En 1979, Jean-Louis Michel crée son entreprise, la Safrair, qu’il installe à Jurançon et qu’il spécialise dans la réalisation d’installations aérauliques, frigorifiques et thermiques pour l’agroalimentaire.
Jusqu’au jour où le voisin de la Fromagerie des Chaumes lui passe une commande peu banale : monter un système de climatisation pour ses caves d’affinage. Dont l’entreprise va faire sa spécialité.
Ce qu’il faut savoir…
Aujourd’hui la fille a succédé au père, qui jouit d’une retraite méritée : Christine Tanguy, c’est son nom, a toujours su qu’elle reprendrait un jour l’entreprise familiale. D’où des études d’ingénieur spécialisée en thermique et en froid industriel et son arrivée aux affaires il y a presque vingt ans.
Depuis, elle a grandi avec l’entreprise, dont elle a pris la tête il y a cinq ans. De la PME des années Giscard, la Safrair est devenue une petite pépite sur son marché et même au-delà, puisqu’elle vend son savoir-faire aux Etats-Unis, en Amérique latine et même en Australie.
En 1995, est créée la filiale Air Quality Process (en béarnais dans le texte) qui invente des conditionneurs, dont les qualités (hygiène, polyvalence, performances, faibles consommations d’énergie), restent à ce jour inégalées.
La séparation des compétences est clairement indiquée : à Safrair la réalisation d’équipements frigorifiques et aérauliques pour l’industrie et les collectivités locales ; à AQP le conditionnement d’air hygiénique pour l’industrie agroalimentaire, avec une forte implication dans le secteur de la fromagerie en France et à l’export.
Ce qui en chiffres se concrétise par l’installation de 20 usines complètes et de 800 caves en fonctionnement dans l’industrie fromagère (qui représente 95% du chiffre d’affaires de l’entreprise, avec comme têtes de pont Bongrain, Bel et Lactalis), réalisé par une équipe de 35 collaborateurs, dont la moitié d’ingénieurs, pour un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions d’euros, dont les trois-quarts assurés à l’export.
Si les Américains et autres Australiens ne parlent pas encore béarnais, ils ont au moins appris à connaître Artix, the french city 100% Béarn.