En septembre dernier, Press Lib’ vous délivrait une nouvelle d’importance : Nataïs, le leader européen de la production de pop-corn, basé à Bézeril, dans le Gers, allait lancer du pop-corn à la graisse de canard. Ce qui avait réjoui nos lecteurs, qui voyaient concilier ainsi saveur d’enfance et gourmandise.
Or, l’entreprise se porte tellement bien que son patron en est réduit à demander, siouplaît, aux agriculteurs aquitains de lui livrer leur production de maïs, tellement la demande étrangère est forte !
Ce qu’il faut savoir…
Le patron, c’est Michael Ehmann, un migrant allemand des années 1981, qui avec ses parents abandonne Stuttgart et ses enchantements bien connus, car l’agrandissement de l’aéroport les met à la porte de chez eux. Les voici installés à Bézeril, où le père cultive des céréales tandis que Michael suit des études d’agronomie. Le reste relève de la vision d’un pionnier, de son acharnement au travail et de la réussite telle qu’on l’aime en France.
Son entreprise, Nataïs, est aujourd’hui leader européen du pop-corn, avec plus de 30.000 tonnes traitées (300 sachets à la minute) par 130 salariés, 150 millions de sachets vendus dans le monde, qu’on peut mettre (ça, faut aimer, parce que…) au micro-ondes et un chiffre d’affaires global de 40 millions d’euros.
Seulement voilà, ce ne sont pas les débouchés qui risquent demain ou plus tard de manquer, ou les marchés à conquérir, mais plutôt la matière première, car la demande est grande et les produits appréciés.
Cultivateurs entourant le Gers, des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, du Lot-et-Garonne et d’ailleurs, qu’on se le dise et qu’on se passe le mot : pour faire la nique aux Américains et qu’ils achètent notre maïs, vendez à Nataïs ! (M’sieur Ehmann, on vous communiquera plus tard nos références bancaires). Il en va de l’avenir du maïs national, de celui de Bézeril et du plaisir des spectateurs de salles de cinéma à travers le monde. En un mot, merci !
quelle variété de mais vous faut il?