Un petit tour sur les sites de commentaires en ligne Tripadvisor et compagnie vous renseignera sur un point incontournable de la Casa Amaia, place Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz.
Si la carte ne fait pas forcément l’unanimité (les égouts et les couleuvres, ça ne se discute pas, ou un truc du genre), il est un point que tout le monde reconnaît : l’accueil y est incontournable, sympathique, et élève la côte du restaurant au rang d’institution.
Ce qu’il faut savoir…
C’est qu’à la tête, on retrouve une femme singulière, de ces forts tempéraments que l’on ne peut longtemps ignorer. C’est surtout son sourire qui est un remède à la morosité ambiante. Cette femme, c’est Betty Morel-Arana de Irazoqui, la cinquantaine épanouie.
Ici, on affirme haut et fort que la cuisine est traditionnellement basque. Betty, pourtant immigrée longtemps au Paraguay, a ses origines sur la terre d’Euskadi. Et ne l’a pas oublié.
Ne la croyez pas inaccessible et invisible. En passant devant la terrasse de la Casa Amaia, elle vous haranguera sans complexes et vous invitera à pénétrer en son antre, où toute l’équipe se mettra en quatre pour que vous passiez un bon moment. Qu’on ne s’y trompe pas, d’aucuns y verraient une simple manoeuvre purement commerciale, mais c’est un vrai sourire et une vraie envie de vous faire plaisir.
Les clients reviennent, d’année en année, chercher un peu de cette chaleur qui réchauffe les coeurs. Et parfois même deviennent des “amis”. Au menu, nous l’avons dit, du traditionnel. Pourquoi pas une “Dinguerie de piquillos” ? Ou un axoa de veau ? (Plus basque, tu meurs), ce n’est pas le choix qui manque… Une adresse très basque, donc, et une patronne qui n’oublie pas ses racines. Tout ce qu’on aime.