Premier point : les parkings souterrains. Bonne nouvelle, on paiera désormais, à partir du 1er juillet, par tranche de 15 minutes. Bonne nouvelle également, la gratuité de la première demi-heure sera maintenue sur République, Aragon, Clemenceau et Bosquet. Tandis qu’à Beaumont, elle passe à une heure.

Et si vous avez égaré votre ticket, finie l’obligation de régler le paiement forfaitaire de 15,20 euros, puisque votre plaque minéralogique sera photographiée à l’ouverture de la barrière ; le prépose pourra donc retrouver sans trop de mal votre heure exacte d’arrivée, et vous redonner un ticket tout neuf et tout beau.

Quant à la formule du « chèque parkings », elle est maintenue et même amplifiée, avec une sensibilisation qui sera effectuée en direction des commerçants.

Par contre, la gratuité réservée au premier samedi du mois est supprimée, tout comme le sera la carte prépayée Ville de Pau, au 1er janvier 2016. De même (sauf sur Clemenceau), à partir du 1er octobre, l’ensemble des abonnements vont augmenter de 2 à 4 euros par mois sur les parkings. Voilà pour l’essentiel.

L’autre volet de mesures concerne la rue des Cordeliers, qui va être consacrée voie piétonne  à part entière, à l’instar de Joffre et de Foch ; vont donc être supprimés quelques indicateurs purement automobilistes, tels les poteaux et que le revêtement deviendra du béton enrobé. L’opération se fera entre le 15 septembre et le 15 novembre.

C’est tout ? Presque, car le maire a évoqué sa volonté d’encourager la rénovation, et la coloration, des façades des immeubles, dont beaucoup remontent aux 18e et au 19e siècles. A cet effet, une aide financière a été évoquée, de l’ordre de 20% des travaux soumis à subvention.

Si on ne voit plus les voitures et que les façades des maisons sont repeintes façon Burano, Pau va devenir une ville magnifique. Bon, d’accord, elle l’est déjà…