Max Moreau, vous connaissez ? Non ? Dommage, car l’homme est intéressant, intelligent et divers, polyphacétique, comme on dit chez les cuistres.
On le connut expert auprès de la Banque Mondiale, chef d’entreprise (Moreau Energie), et inventeur. Mais le Palois, aujourd’hui âgé de 85 ans, laissera surtout une trace en tant qu’essayiste et surtout romancier, avec déjà seize livres publiés.
Portrait…
Il y a des économistes barbants, ils sont même la norme (navré, on ne citera pas de noms, par manque de place sur cette page) et quelques autres, qui s’efforcent de se mettre au niveau de leurs béotiens de lecteurs. Max Moreau fait partie de ceux-là.
Chez lui, pas de théorie fumeuse, mais quelques recettes à exploiter, quelques pistes à suivre. Ainsi dans « Réveillons-nous ! », où il fustige l’indolence économique, « L’Embauchoir », où il apporte 120 réponses pour un plein emploi actif, et surtout « Arrêtez de nous compliquer l’existence », contenant 115 préconisations concrètes pour redresser notre économie.
Avec une idée phare que chacun peut partager : remettre la France en marche commence avant tout par la rendre compétitive. Avec à chaque fois la complicité de l’économiste Jean-Paul Betbèze (né à Bagnères-de-Bigorre) et celle de l’Harmattan, qui est son unique éditeur.
Max, qui vit entre Lescar et Paris, tout en suivant les sessions de l’Académie du Béarn et de la garbure, car il est libre, Max, trouve encore le temps d’écrire des romans en ions. Policiers, avec « Dispersions », « Immersions », « Suspicions » et « Exfiltrations », noir avec « Suffocations ». Et plus récemment « Le buveur d’aube rouge » et « Ascendances » dans lequel il narre l’histoire romancée de sa famille, depuis l’an 1792, divaguant de la Vendée à Pau, en passant par la Mayenne, et pas par la Lorraine, ou par l’Amérique latine.
Si vous voulez rencontrer ce Béarnais prolifique, filez ce samedi 20 juin au Parvis de Pau ; à partir de 14 heures, il y dédicacera ses très nombreux bouquins et aura certainement bien des histoires à vous raconter.