On sait que les préfets sont à la disposition de l’État et qu’ils ne restent jamais très longtemps assignés au même endroit.
La preuve : cette semaine deux de nos départements changent de têtes, avec dans les Landes l’arrivée de Nathalie Marthien, et dans le Gers celle de Pierre Ory.
Ce qu’il faut savoir…
Honneur aux dames : Nathalie Marthien, 59 ans, possède une solide expérience des rouages de l’Etat, puisqu’elle a connu le travail en ministères, celui de l’Intérieur puis du Travail, en territoriale (comme directrice générale des services du Conseil général du Gers de 2000 à 2002) et en préfectorale, en tant que sous-préfet de Saint-Gaudens, de 2002 à 2004.
Nommée préfet de l’Ariège il y a moins de deux ans, la voici dorénavant préfet des Landes, la première femme occupant ce poste dans le département. Son prédécesseur, Claude Morel, monte lui à Paris pour diriger le cabinet du ministre des Transports, le Landais Alain Vidalies.
Dans le même temps, voici que nous arrive un nouveau préfet dans le Gers, Pierre Ory, qui prend la suite de Jean-Marc Sabathé (ci-dessous), nommé dans l’Aude, et qui ne sera resté dans le département que deux petites années.
Tout d’abord chef de cabinet du préfet de la région Alsace, Pierre Ory (ci-contre) occupait les fonctions de sous-préfet de Seine Maritime, poste qu’il occupait de 2009 à aujourd’hui. Une sorte de record de longévité.
Le nouveau préfet quitte donc un département plus de deux fois plus peuplé que celui qu’il s’apprête à rejoindre. Sa première réaction (à notre confrère de « Paris Normandie ») : « En tant que chasseur et pêcheur, je devrais bien m’y intégrer. ». Euh, juste avant, il faudra bosser un peu, M. le préfet !