Les plus anciens de nos lecteurs se souviennent sans doute de José Bidegain, l’inventeur du Centre des jeunes dirigeants (CJD), le patron de la Fédération patronale de la chaussure, le président de l’organisation humanitaire Action contre la faim (ACF) et de l’entreprise familiale Beverly, de Pau (aujourd’hui Babybotte), décédé en 1999.
Bon sang ne saurait mentir, c’est désormais son fils Thomas qui occupe le haut de l’affiche, comme scénariste attitré de Jacques Audiard, un autre fils de.
Ce qu’il faut savoir…
Mais Thomas, comme Jacques, ne doit rien à personne. Sans que son nom soit très connu, il a signé les scénarii de « Saint-Laurent » de Bertrand Bonello, « La famille Bélier » d’Eric Lartigau et surtout de son complice Jacques Audiard : « Un prophète », « De rouille et d’os » et le récent « Dheepan » encensé par la critique et Cannes réunis.
Ce qui lui a valu un César du meilleur scénario original, deux Etoiles d’or du cinéma français, un Prix Lumière du meilleur scénario et un César de la meilleure adaptation. A seulement 46 ans. Difficile de faire mieux.
De quoi lui donner envie de passer derrière la caméra. C’est désormais chose faite avec « Les Cowboys », son premier film en tant que réalisateur, avec en toile de fond le djihadisme, raconté comme un western avec l’histoire d’un père (François Damiens) cherchant sa fille partie faire le djihad, dans les années 1990.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, puis au Forum des Images à Paris, il a aussitôt reçu un accueil des plus favorables de la part des spécialistes, avant sa sortie publique en novembre prochain. Sûr qu’au berceau de la famille, à Abense-de-Bas, on doit se réjouir de la réussite du petit de José.