PresseLib’ donne la parole à ses lecteurs. – Voici un témoignage reçu après un évènement tout à fait unique qui vient de se dérouler à Bayonne.
Le diocèse de Bayonne a renoué avec les rassemblements nombreux de fidèles pour la Béatification de Louis-Edouard Cestac en la cathédrale de la ville. Près de 1800 personnes s’étaient déplacées du département, de France et de l’étranger pour honorer ce prêtre élevé au rang de bienheureux sur les autels, qui sera honoré désormais le 27 mars chaque année par les fidèles.
Le cardinal Angelo Amato envoyé personnel du pape présidait la célébration entouré du cardinal Ricard de Bordeaux, de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, du représentant du nonce, et de onze autres évêques venus de France et d’Espagne.
La congrégation des Servantes de Marie, fondée au XIXème siècle par Louis-Edouard Cestac, fourmillait de soeurs venues des Indes, d’Afrique, et du monde dans leurs costumes traditionnels, sari, boubou, colorés et lumineux dans ce décor majestueux de la cathédrale où fut baptisé en janvier 1801 Louis-Edouard par ses parents.
Les élus du département, des communes des environs prenaient part à la cérémonie.
Au début du service religieux le cardinal Amato a lu la Lettre apostolique adressée par le pape François qui, ce dimanche matin, de Rome, avait salué son auditoire bayonnais de sa sollicitude pour le diocèse réuni ce jour autour de la figure admirable de Louis-Edouard Cestac.
Une première dans cette cathédrale où précédemment ces cérémonies étaient toutes célébrées à Rome et sont dévolues désormais aux diocèses eux-mêmes autour de leurs personnalités remarquables portées d’un témoignage de vie exceptionnelle.
Avant l’office une veillée spirituelle, à la manière d’un concert de bienvenue, avait permis à des violonistes du Conservatoire, au choeur de la comédie musicale relatant la vie de Cestac, à Michel Etcheverry d’interpréter des partitions et des chants inédits à l’occasion de cette célébration.
Le violon au son aigu et enlevé que Louis-Edouard affectionnait dans son appartement de la rue d’Espagne, de sa naissance comme raconté par la biographie écrite par l’historien Yves Chiron de la vie et de l’oeuvre de cet homme obtint sa place de choix symbolique lors de cet hommage.
Oublié hier, aujourd’hui reconnu par beaucoup Louis-Edouard Cestac est devenu le témoin qualifié d’une vie donnée pour la cause des plus nécessiteux par tous ceux qui admireront ses oeuvres.
L’artiste peintre J. F. Simon a réalisé le tableau de la postérité dévoilé du Bienheureux. Il sera exposé toute l’année en la cathédrale de Bayonne au regard des visiteurs.
François Esponde, Bayonne