Dans les Pyrénées-Atlantiques, le directeur départemental de la Sécurité publique, Thierry Allende, a dévoilé un premier bilan du radar embarqué nouvelle génération qui sillonne l’agglomération paloise et qui va faire des excursions dans tout le département.
Mis en service, il y a deux mois, les premiers chiffres sont spectaculaires.
Ce qu’il faut savoir…
Le RMNG (radar mobile nouvelle génération) est tout simplement diabolique. Pas la peine de tenter de le repérer, il est bien trop discret pour cela.
Embarqué dans une 308 banalisée qui circule normalement, ce radar contrôle les vitesses de tous les côtés : les véhicules devant, derrière, dans l’autre sens… aucun n’y échappe. D’une taille minuscule, il n’est pas repérable et le flash infrarouge ne se voit pas.
Si bien que les usagers de la route (automobilistes, chauffeurs de camions, motocyclistes…) en infraction pour un excès de vitesse ne se rendent compte de rien, jusqu’à recevoir l’avis d’amende et de retrait de points quelques semaines plus tard.
Selon Thierry Allende, cette 308 ainsi équipée ne chôme pas. Lors de ses sorties de jour, elle flashe environ 10% des véhicules dans le trafic, tandis que la nuit ce taux grimpe à 20%.
En journée, la voiture flashe en moyenne 10% des voitures, camions et motos (de dos) qu’elle a dans son viseur. La nuit, on passe à 20%. Pourtant, pour le moment, l’appareil est réglé plutôt large : il ne prend en compte que les dépassement de plus de 11 km/h.
Pour le Directeur départementale de la Sécurité publique, il ne s’agit pas de sanctionner à tout prix, l’objectif de ce véhicule est d’alerter les automobilistes du danger que représentent les excès de vitesse en zone urbaine pour les inciter à lever le pied.
Le véhicule circule prioritairement sur les axes dangereux, comme la rocade de Pau, la route Jurançon-Gan, la route Pau-Nay… ou des rues principales des communes de l’agglomération. Il va étendre son périmètre sur d’autres agglomérations du 64, et notamment au Pays Basque.