C’était en mars de l’an passé. Patrice Laforgue, l’architecte qui avait été choisi pour réhabiliter et remettre aux normes les Halles de Biarritz recevait une lettre du maire de la ville, alors Didier Borotra, le félicitant pour « avoir su respecter l’esprit d’une architecture qui date de la fin du 19e siècle (…) et d’avoir doté ces Halles d’un équipement moderne parfaitement conforme aux normes de sécurité, de salubrité et de fonctionnalité. »

Pour résumer, il était content. Et il semble d’ailleurs que tout le monde le soit, content. D’abord parce que l’écrin est plutôt réussi, que les critères de confort, de salubrité et d’hygiène ont été privilégiés, tout comme la luminosité.

De fait, les façades du bâtiment classé et les auvents ont été modifiés, avec un principe de persiennes pour réintroduire la lumière originelle des verrières de l’époque. De plus, une liaison entre les deux halles a été créée et le sous-sol entièrement réaménagé. De quoi donner envie au chaland d’y entrer, de humer, de profiter et encore mieux, d’y acheter.

De plus, c’est tout l’alentour qui a été impacté, avec un élargissement des trottoirs, des sols revêtus de granit et de calcaire et la pose d’une fontaine en acier, œuvre du sculpteur local (et bigrement talentueux Zigor).

Ce nouvel espace va permettre d’accueillir un marché extérieur, le samedi matin, moment fort des ventes, consacré aux fruits et légumes, bio de préférence. Il va aussi élargir le périmètre des restaurants et bars à tapas, qui drainent le soir et la nuit touristes, curieux et surtout jeunes désireux de faire la fête et de passer un bon moment.

Les Halles de Biarritz sont en train de devenir « The place to be », tant pour les ménagères que pour les fêtards. Qui s’en plaindra ?