En cette fin d’année 2014, nous avions soupiré, exprimé notre hâte à voir reconnu le Porc Noir de Bigorre grâce à l’obtention d’une AOC (appellation d’origine contrôlée), sûr que le sujet ne vous avait pas échappé.
Eh bien, réjouissons-nous, devant notre insistance, et surtout celle des professionnels de la filière, ce n’est pas une, mais bien deux AOC que le porc noir devrait recevoir (dommage qu’il n’y en ait pas eu trois, ça aurait fait un trium-verrat. Ok on sort !).
Ce qu’il faut savoir…
L’une pour le Porc Noir de Bigorre évidemment. L’autre pour le Jambon Noir de Bigorre. Des AOC qui devraient permettre de concurrencer l’autre délicieux, nous avons nommé le Bellota espagnol.
Mais avant tout l’obtention de l’AOC devrait permettre de passer d’une démarche privée, voire individuelle, à une démarche de territoire. La décision finale devrait intervenir en fin d’année, aux alentours du mois d’octobre pour une décision définitive et officielle. C’est que l’air de rien, la démarche a été initiée il y a treize ans en arrière… Qui a dit “qui vivra verrat ?” Sortez, de suite, zou !
C’est à Louey, dans le canton d’Ossun, Hautes-Pyrénées, que devrait voir le jour début 2016 une salle de découpe collective, initiative de la Société du Porc Noir. Tandis que, toujours côté Bigorre, c’est à Vignec que devrait être crée un séchoir à jambons. Lui pourrait voir le jour fin 2016.
Des initiatives lucides, ayant toujours le gage de qualité dans le viseur, et un produit qui n’est plus à présenter. Tout est réuni pour que l’on parvienne très vite, à bon porc. Que disons-nous ? À excellent porc. Car il l’est, assurément.
réjouissons nous que nos produits d’excellence soient protégés et reconnus ….
et la magnifique poule noire de bigorre…..exceptionnelle qualité ancienne qui mérite d’être protégée et développée pour se souvenir du vrai gout du poulet quand nous n’aurons hélas bientot que du poulet de batterie industrielle, aseptisé et rafraichi à l’eau de javel ….
Je suis content de cette nouvelle, mais bon, vu le prix de ce jambon, ça ne change rien pour moi : j’en achète pas !