Rien de plus simple qu’un filet, allez-vous penser. Eh ben pas vraiment ! Car on en trouve en nappe, surjeté ou ralingué, avec des mailles de toutes dimensions, calculées de nœud à nœud.

À l’origine de l’entreprise, qu’il crée en 1990 rue Brauhauban à Tarbes, un homme, Pascal Claverie, titulaire d’un diplôme de Gestion publique de Développement économique, également à la tête de Delpy Chromelec (chromage et argenture électrolytique). Et accessoirement vice-président Industrie de la CGPME 65.

Une sorte d’ascension sinon fulgurante, du moins assurée, régulière, qui fait passer l’entreprise de 3 salariés à 67 aujourd’hui, la fait racheter le leader français du filet, Lancelin, et construire une usine à Briare.

Des filets Altela, on en voit partout sans les voir, autour de la nef du Panthéon en travaux, sur le Trianon du Trocadéro, là où on a besoin de protection : dans le BTP, l’environnement, l’agriculture ou le sport.

Soucieux d’ajouter une maille à son filet, Pascal vient d’encore d’innover, ou plutôt de se diversifier, avec l’inauguration d’une usine, avec une chaîne de production automatisée, spécialisée dans le tressage et le laçage de filets destinés à un nouveau marché, celui des nappes destinées à la pêche.

Un matériel vendu aux coopératives françaises de pêche ainsi qu’à des fabricants de filets de pêches pour des chaluts, se trouvant en majorité sur le nord de l’Europe. Avec à la clef une dizaine d’emplois créés et un investissement de 1,8 million d’euros.

Une réorientation marketing plutôt nécessaire, quand on sait que le marché global du filet représente environ 20 millions d’euros, quand celui du filet de pêche monte à 200 millions…

Une entreprise leader en Bigorre, une de plus !

Informations sur le site Internet d’Altela