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Paillotes du Pays basque

Le 22 Avr. 2015

Expulsions en cours pour Harotzen Costa, Les Alcyons, Lagunak et Kostaldea. Chaud devant !

Non, nous ne sommes pas en Corse, où le préfet de l’époque avait utilisé la manière incendiaire pour en finir avec une paillote illégale. Mais bien au Pays basque, où ce type d’établissement situé en bord de mer, très au bord, fait débat.

Du moins pour les autorités préfectorales, qui ont engagé à leur encontre une procédure d’expulsion. Et l’échéance se rapproche, tandis que la saison a commencé.

Ce qu’il faut savoir…


BASQUE Anglet_plage_01En cause la loi littoral, qui interdit toute construction à moins de cent mètres du rivage. Une mesure issue du principe de précaution – elle a bon dos, la protection – autant que de rétorsion contre « une atteinte au paysage naturel », une notion aussi vague qu’imprécise.

 


PAILLOTES 4Sur Guéthary, sont particulièrement visés Harotzen Costa et Les Alcyons. On se souvient qu’en janvier 2014, la tempête les avait presque complètement ravagés ; et le préfet avait eu beau jeu d’accorder une autorisation d’ouverture pour une seule saison, et après, basta, on déménage !

Quant à trouver une solution de repli, ce sera difficile, étant donné le côté abrupt du petit village. Dans cette histoire, on pense beaucoup administratif et peu aux touristes, qui adorent en été déguster un poisson grillé, à quelques mètres de la mer.

 


PAILLOTES 3Situation presque identique à Anglet, avec les paillotes Lagunak, située sur la plage de la Chambre d’Amour, et Kostaldea, sur le boulevard de la Mer. En novembre dernier, les restaurateurs ont vu leur permis de construire annulé, également pour être installés dans la zone fatidique des cent mètres du rivage.

Pire encore, Lagunak n’aurait pas dû être autorisée à s’implanter sur son site, car elle « bouche » la perspective de la Petite Chambre d’Amour, ce qui avait été en son temps pointé du doigt par l’architecte des Bâtiments de France.

 


PAILLOTES 2Restons positif : ces deux établissements ont l’autorisation d’exercer encore leur activité pour les deux ans qui viennent. D’autant que Kostaldea n’est que concessionnaire… de la municipalité. Ou l’art de se faire des nœuds au cerveau, au détriment des touristes.

La suite au prochain et mauvais numéro.

3 commentaires au sujet de cet article

  1. Pourquoi ne parle-t-on que de ces 4 paillotes, alors qu’il y en a plusieurs autres à Anglet, à Bidart, à Guéthary et à Saint Jean de Luz ?

    C’est uniquement parce que ce sont les plus connues, ou bien parce que les autres ne sont pas concernées ?

  2. Si on suit le raisonnement du préfet dans ce cas la, on supprime à moins de 100 mètres du rivage les cabanes à glace, les cabanes des écoles de surf et la bibliothèque estivale qui se trouve sur la plage des corsaires et puis par principe de précaution on interdit la baignade pendant tout l’été au cas ou il y aurait un tsunami………….

  3. Les autorités au sens large (genre XXXL) feraient mieux de se pencher un peu mieux sur certains permis de construire sur la zone littorale, au lieu d’empêcher de bosser les quelques restos côtiers dont il est question ici…
    Juste pour exemple, quelques projets de construction à venir ou en cours sur Bidart par exemple..
    Ha mince je viens d’avoir un éclair de lucidité, c’est vrai que ce type d’arbitrage est fait en fonction de la taille et du volume du portefeuille de celui qui construit…mais où avais je la tête ?

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